Keyword: poésie

En 1999 fut organisé pour les enfants des écoles un coucours "poème à suivre". On leur donnait un début de poème en prose composé par Serge PEY, et ils devaient imaginer une suite. J'ai vu le texte fourni et je me suis efforcé d'crire moi aussi une suite pour ce poème. Donc voilà le résultat :

La solitude est comme une pluie Elle monte de la mer à la rencontre des soirs, Des plaines, qui sont lointaines et dispersées elle va jusqu’au ciel qui toujours la possède et là du ciel elle retombe sur la ville Elle se déverse sur les heures indifférenciées lorsque les rues se tournent vers le matin Et lorsque les corps qui ne se sont pas trouvés se détachent l’un de l’autre abusés et tristes Et lorsque les hommes qui se haïssent sont obligés de coucher ensemble dans un même…

Un texte joyeux pour finir l'année (nan, je déconne). Voici quelques mots épars inspirés par les trois dernières lignes piochés dans un roman de Kessel, "Les temps sauvages". Pas vraiment le moral aujourd'hui mais je vous souhaite magré tout un excellent réveillon. Que l'année à venir vous apporte ce que vous pouvez désirer et surtout ce que vous n'osez plus désirer.

Petit texte (non travaillé, j'ai plus le temps) sur la nuit qui part (ah ben oui, tiens c'est le titre).

Il y a quelques temps, j'avais mis sur mon blog une poésie (pas de moi) qui s'intitulait "A une chatte". J'ai eu quelques remarques pour me signaler qu'avec un titre comme ça, le contenu manquait singulièrement de double-sens. Du coup, pour rire, je me suis amusé à écrire un petit poème qui s'intitule également "A une chatte" mais que l'on peut éventuellement interpréter autrement que comme une déclaration d'amour à nos ami(e)s félin(e)s.

Voici un autre texte, écrit il y a 200 ans, et qui fait écho à l'article que j'avais fait sur les dauphins de Matavaï. Il est tiré des "Poèmes antiques" de Leconte de Lisle et s'intitule "Nox " (pas en référence à la pollution atmosphérique, comme vous l'auriez deviné).

J'ai très peu de temps pour écrire, d'où un blog assez inanimé... Mais en attendant que je trouve une solution à ce problème, je vous propose quelques poésies (connues ou non) que j'aime bien (oui, voilà, je fais comme mon contact Bécassine). Ecrit par Charles Cros, voici "A une chatte".

Certes, ce début d'année ne respire pas le bien-être sur la page du chat noir. Mais ça va s'arranger. Forcément.

En cette fin d'année au travail, défilent des e-mails abscons qui parlent de résultats non-atteints, de ratios alambiqués, d'objectifs financiers et de bilans opérationnels. C'est entrecoupé de mails de masse, froids et impersonnels, qui souhaitent à la terre entière de la santé, de la prospérité et que sais-je encore. C'est insupportable. Né de lui-même de ce gloubi-boulga indigeste, un texte que je me suis refusé à corriger, si ce n'est pour supprimer la dernière strophe, bien trop moraliste. A bientôt, que ce soit en 2011 ou plus tard. Ici ou bien ailleurs.

Le chat noir est certes dépressif mais il est aussi (et surtout) amoureux fou. Et oui, les deux sont curieusement compatibles. Voici donc quelques lignes que j'avais remisées dans un coin pour les remettre un jour en forme et que je laisse finalement en l'état.

Une poésie très lourde (pas au niveau du sens mais au niveau du style). Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit et je dois dire que je n'ai pas la plume légère en ce moment. C'est un texte fortement inspiré d'une poésie lue sur Q/R. Je n'ai pas le nom du gars mais je lui ai emprunté plusieurs tournures. Si jamais il passe ici, je serais heureux de mettre son nom car le but de la chose n'est pas le plagiat.

REVOLTES Dire mes mots les façonner avec les feuilles de l'aube les coller sur les arbres imaginaires les offrir aux femmes solitaires en faire un bouquet de cris de révoltes déguiser des larmes en pluies torrentielles sur les contrées sauvages de la poésie dire mes mots avec quelques sourires cassés et m'en aller vers vos déserts d'amour Abdelhamid Laghouati (Poète algérien) _______________________________

Un jour où j'avais besoin de m'occuper l'esprit, une demoiselle soucieuse de mon état me proposa un petit jeu d'écriture. Il fallait inclure les mots "soleil", "vin", "moiré", "calcul" et... "scolopendre". Aucun doute que c'est ce dernier qui a inspiré ce texte que j'ai voulu sombre, quasiment gothique. Du coup, si ça dit à certains de participer... je serai curieux de voir ce que vous ferez de ces mots à votre tour.

NOTRE LANGUE Notre langue est notre conscience, Le pain sacré de notre table, Le juste appel de notre âme, Et le goût de notre bouche. Notre langue est la fumée de notre maison, Notre poids dans le monde, Elle est le sel de notre identité, Le symbole de notre être. Notre langue est notre sang, Plus précieuse que le sang, C'est notre parfum et notre couleur Notre langue, c'est nous-mêmes, notre existence. Elle sera notre premier Et notre dernier amour. Qu'avons-nous d'autre dans le monde, Q…

Te rencontrer sans te réduire Te désirer sans te posséder T'aimer sans t'envahir Te dire sans me trahir Te garder sans te dévorer T'agrandir sans te perdre T'accompagner sans te guider Et être ainsi moi-même au plus secret de toi ---------------------------------------- Avec toi vraiment cheminer par de si longues routes détournées aux espaces du temps Avec toi toujours se partager pour s'agrandir Avec toi certainement écarter…

Dans un autre style, un nouveau texte. Pour Elle.

Ce week end, j'ai fait un peu de rangement dans mes textes parce qu'il faut bien le dire, comme dans tout ce à quoi je touche, c'est un gros boxon. J'ai retrouvé celui-ci que j'avais écrit il y a quelques temps et c'est un exemple typique de "poésie-minute". C'est à dire que je laisse libre cours à mon inspiration, souvent avec un ou deux petits verres à l'appui. La seule règle est d'écrire d'une traite et de ne rien corriger. Ca donne pas des chefs d'oeuvre mais c'est souvent révélateur de ce qui se passe à l'intérieur.

Un texte que je qualifierais de... foutraque. Après l'éloge de l'alcool, voici celui du mensonge. Encore écrit très vite, alos amis des beaux textes, passez votre chemin !

 Sur un simple drap immaculé Tu reposes douce et légère, Les yeux fermés, l'air apaisé. Dans tes mains fragiles tu serres Une rose blanche, un dessin Vite colorié à l'aquarelle. A tes lèvres carmin se peint Un discret sourire. Tu es belle. Sur un simple drap immaculé Tu reposes, tu reposes en paix. Pour Zabeth.

Sur mon dernier article, j'évoquais avec quelques lecteurs égarés les textes dépressifs ou noirs. Il se trouve que mon précédent texte était triste mais plutôt optimiste finalement. Celui que vous allez lire (ou pas, si vous avez le moral flageolant) est cette fois réellement noir. Il y a donc peu de chances qu'il parle à beaucoup de monde. C'est un texte réflexe. Ecrit d'une traite, sans règles, ni pieds, ni rimes. Un truc qui vous sort de l'âme et pour lequel vous n'avez d'autre choix que de le cracher sur le papier.

Un court texte commencé il y a déjà quelques temps et laissé en plan. Entre temps, j'ai lu le célebrissime "J'voudrais pas crever" de Boris Vian. Plutôt qu'un plagiat involontaire, ce sera donc un clin d'oeil, une référence. Bien moins libre, bien moins abouti que l'original évidemment, mais la question n'est pas là.

Quand j'ai pas vraiment d'inspiration, je prend une phrase au vol et je me donne un quart d'heure pour écrire quelque chose. C'est souvent pas terrible, mais c'est agréable d'écrire "à la volée". Voici donc une de ces amusettes, écrite à l'instant même. Vous aurez reconnu la phrase du titre, empruntée à un de mes auteurs de roman favoris dont je viens seulement de découvrir les poésies. (Comme quoi, il n'est jamais trop tard.)

Assez peu de temps en ce moment (pour changer !) mais encore suffisamment pour rêver.Voici un texte que j'ai eu du mal à écrire car "Les mains d'Elsa" est une de mes poésies favorites et j'ai eu beaucoup de diffcultés à m'en détacher.

Juana de Ibarbourou, poétesse Uruguayenne du début du siècle :

Une "poésie" d'un esprit beaucoup plus blacksadien. Il parle de ces sourires tristes, de ces regards trop vides ou trop pleins et de ces larmes vite balayées d'un revers de main... ces petits riens qui vous crucifient plus sûrement que n'importe quel bourreau.

Dans la droite lignée de quelques textes qu'on pourrait regrouper sous le titre "Le fou d'Anna" (sous réserve que vous aimiez cette partie de l'oeuvre de cet amoureux célèbre qu'était Aragon), voici une poésie en alexandrins et rimes embrassées, très classique donc. Encore, oui je sais. Mais je vous parlerai d'autre chose la prochaine fois car j'ai bien conscience que toute cette poésie amoureuse (ou sirupeuse suivant les points de vue) est indigeste pour vous, rares lecteurs égarés sur ce blog...

Une participation express au concours lancé par Serval 52. Les mots imposés sont en gras (bon, j'avoue que j'ai triché, j'ai remplacé "avancer" par "devancer")

Pour bien démarrer cette nouvelle année, je vous mets ci-dessous un texte court mais de qualité. Pas de moi évidemment, mais de Raymond Radiguet.

Je remets à la une ce texte, (le premier publié sur ce nouveau blog d'Ipernity) tout simplement parce que j'en ai marre de voir le conte trop long s'afficher en tête de mon blog et que je n'ai encore rien écrit de nouveau pour y remédier. Enfin rien d'intéressant en tout cas. Mais ça viendra ! Au passage, joyeuses fêtes à vous.

Bon, j'ai contrarié ma nature de chat et j'ai bossé pour vous mettre la fin en ligne avant Noël. Vous verrez qu'il y a un épilogue... on peut le lire ou non, ça ne change rien au conte en lui même. J'ai mis aussi quelques commentaires perso mais ça, c'est vraiment si vous avez du temps à perdre !

J'ai pas réussi à faire tenir la fin de ce conte en une seule partie... il y en aura donc une autre qui cette fois sera vraiment la dernière ! (elle est quasi achevée donc je suis sûr de moi !)

Bien des années après son enfance passée, il se retrouve là, dans cette petite école de campagne, assis seul sur le même banc d'écolier où il apprit à compter, à compter les heures qui le séparaient de la sortie de classe, assis seul sur ce même banc d'écolier buissonnier où il apprit à écrire, à écrire sur les nuages qui fonr rêver, à écrire sur l'oiseau venu se poser sur le rebord de la fenêtre pour l'appeler à la liberté. Il se souvient, il se souvient, en particulier de trois de ses m…

Un vrai feuilleton... mais je vous rassure, la prochaine partie sera probablement la dernière !

Cela faisait plusieurs semaines que je n'avais plus rien écrit. Les doutes sur la portée de mes textes, des questionnements, bref, je sais maintenant que ce n'était qu'une pause. Je vous transmets ici le début d'un texte glané sur le net, texte qui m'a encouragé: " L'inquiétude dans le coeur de l'homme est source de déprime, mais une bonne parole le rend heureux !" ( proverbes 12:25) Walt Whitman, poète américain du 19ème siècle, mit des années à faire apprécier sa poésie. Alors qu'il s…

Bon, j'avoue que ce genre d'élucubrations me plaît... alors voici la partie 3 de ce conte qui en comptera (contera ?) au moins 4, peut-être même 5 si j'ai le temps. Bonne lecture !

Devant l'impatience de certains, j'ai pris un peu de temps ce midi devant un mauvais Big Mac (désolant pléonasme) pour vous rédiger le deuxième volet de ce conte... Bonne lecture !

un des plus beau et tristes poème de Carco, à lire avec ce morceau comme fond musical :

Suite à l'amusette écrite pour le concours de Haïku (cf. l'article précédent), ça m'a donné envie d'écrire un vrai conte, à l'ancienne mode...

Un petit peu de poésie lyrique "instantanée", dédiée bien sûr à la muse du chat noir.

Comme une envie de remettre ce texte à la une... en attendant d'écrire mieux, en attendant de vivre d'autres nuits trop courtes.

Suite à un petit concours de poésie lancé par Fergus sur lequel je suis tombé par hasard hier, et suite aussi à l'excellente prestation du Voltigeur que je vous recommande, je me suis pris au jeu à mon tour... Comme c'était un exercice de style (mots imposés + rimes), je me suis rajouté une petite contrainte de temps, pour corser la chose. Le résultat n'est pas exceptionnel mais il est Blacksadien, ça c'est sûr !

Et sans transition on change de ton.

Petite parenthèse dans "l'oeuvre" Blacksadienne...

J'aime ce petit coin de campagne, cette vieille grange en torchis, où la cheminée ne fume plus que des plantes. A cet instant, quoi de mieux à faire que de m'asseoir à l'ombre, dans l'herbe, à côté d'un magnifique arbre à papillons et de lire, de lire cet article sur les ateliers d'écriture et la poésie. Je m'arrête alors au carrefour de cette pensée: " C'est la poésie dans nos yeux qui nous pousse au dehors ". et je me mets à réfléchir sur cette phrase qui me semble profonde mais hermétiqu…

Un texte qui parle de la création...

Retour à la poésie naïve et bon enfant... c'est plus ou moins de l'octosyllabe et ça parle de l'absence. Seule particularité, il est écrit au féminin. Hier était un jour de pluie Et tu n’étais même pas là… L’air mutin, tu m’aurais souri Avant de m’effleurer le bras Et d’un doux baiser sur mon front Très vite éteindre ma raison ; Pour le pur et simple plaisir De voir ma blanche robe d’été Autour de moi se resserrer, Pour le p…

On est en plein dans la saison de l'insouciance, de la légèreté et de l'épicurisme... Je ne pouvais pas faire moins que de tempérer tout ça !

Un peu de poésie lyrique et passionnée...

Dernier né des textes du chat noir et triste.Il peut se lire comme la suite (mais pas forcément) de "l'homme sans vie". Oui, je sais, pas très festif tout ça, mais c'est pas vraiment la page du festif ici.

Allez, revenons à quelque chose de plus blacksadien !

Non, pas d'une balle dans la nuque, ça je saurai faire tout seul mais vous pouvez m'aider quand même...

Bonjour à tous, Ce PPS ( en langue française ) a été créé avec certaines photos glanées sur le Web associées à une musique que j'aime et sur un texte que j'ai écrit ( voir le texte ci-dessous) . **Cliquez donc sur le lien sous la vignette pour télécharger et ouvrir le fichier avec Microsoft Office Powerpoint sans le moindre risque . Montez un peu le son de votre PC --> l'exécution est automatique : il ne vous reste plus qu'à r…

Bonjour à tous, Ce PPS ( en langue française ) est né de mon imagination, grâce à des photos glanées ça et là sur le Web, associées à une musique que j'apprécie et sur un texte très personnel que j'ai écrit (v oir le texte ci-dessous) . **Cliquez donc sur le lien sous la vignette en haut à gauche pour télécharger et ouvrir le fichier avec Microsoft Office Powerpoint sans le moindre risque .…

Bonjour à tous, Ce PPS ( en langue française ) est le fruit de mon imagination, illustré par certaines photos glanées sur le Web associées à une musique que j'aime et sur un texte que j'ai écrit ( voir le texte ci-dessous) . Allez-y mes amis car le temps passe vite ..... **Cliquez donc sur le lien sous la vignette pour télécharger et ouvrir le fichier avec Microsoft Office Powerpoint…

  Il ne faut idolâtrer aucun être humain ! Rimbaud, roi en poésie, en ses écrits inspirés, le fut moins lors de sa vie d'immigré. En Abyssinie, fut trafiquant d'ivoire, laissant éléphants massacrés et dépouillés de leur majesté puis, en bon français, ( ne sommes-nous pas troisième   fournisseur d'armement mondial ? ) fut trafiquant d'armes ( l'argent…