J'avais tout un commentaire à mettre sur ce texte mais en fait, non, je le mets en ligne sans en rajouter des tartines. Allez si, juste une précision, il est écrit en vers de 11 pieds (ce qui n'existe pas en poésie "classique"), c'est juste un petit clin d'oeil... à moi-même. (ça vous avance hein ?).



Il y a des éclairs d’ombre dans ces prunelles
Et de la lumière aussi, de l’éternel ;
Les minutes les secondes de mon sombre monde
Sans cesse sont rythmées par l’incessante ronde
Des voiles soyeuses de tes mobiles paupières…
Je connais le ciel, ce sont tes yeux ouverts,
Je connais l’enfer, c’est ton regard ailleurs.

La création entière vit dans ces prunelles
La plume l’oiseau le lin le lys et l’airelle,
Les arabesques étoilées, les planètes,
Les anciennes alchimies secrètes, les comètes,
La mer mauve bleue verte, les vivantes rivières…
Je connais le ciel, ce sont tes yeux ouverts,
Je connais l’enfer, c’est ton regard ailleurs.