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08 Mar 2018

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Nous nous rejoindrons par delà l'infini

Mon âme a rejoint la tienne si bien Que j'ignore quelque fois Si c'est mon coeur que je sens battre en moi Ou bien si c'est le tien Nos deux âmes que nous croyions perdues Sont ce jour par le même fluide , confondues Je sens couler ton sang dans mes veines Et le tien dans les miennes quand tu me prends la main Si jadis nous sentions en nous un vide sans fin C'est que nous étions l'un de l'autre séparés C'est de ne nous pas aimer que nous étions déchirés Et si l'un de nous meurt l'autre mourra aussi Mais nous nous rejoindrons par-delà l'infini Ronco di mar BAU www.youtube.com/watch?v=evjxiTjzB58&t=91s&list=FL7fXIU0May6ypfGxg-mu7Lg&index=2

04 Mar 2018

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C'était elle, ce petit bout de jour, goutte-de-rosée échappée au passé.

A partir d'une statue de Solenn Art http://www.terredamour.com Aziza Mustafa Zadeh - Always (Munich, 1994) www.youtube.com/watch?v=3oYQBMHgQhk Le voilà, le jour, le lieu, où je coupe la gorge au temps. Il est là, ce petit bout d'aurore, avec sa sève d'heures qui montent enfiévrées de regards. Les mots ne passent plus par dessus les vallées. Le vent tiède s'écorche à son nom. Sans bruit sans but j'erre. Il est pourtant vivant, ce silence frissonnant d'oubli. Chaque seconde-perle-goutte- de-passé-suinte-le-vide. Il faut encore attendre l'instant. L'instant, où l'air sera des nôtres. La cage est grande ouverte. L'oiseau s'est envolé, mais le tigre n'a pas compris qu'il pouvait lui aussi partir. Il a fallu que l'orage arrive, sur la pointe des pieds. Isabelle a paru sur un quai de métro. Elle a mis dans le mille, et ses hanches ont annulé le vide. Il a suivi la piste en tremblant de lumière. C'était elle, ce petit bout de jour, goutte-de-rosée échappée au passé. Il faisait frais sur l'archipel Les vagues, en rouleaux, ont happé sa mémoire. Qu'il était fort le soleil déchirant l'horizon. Il avait faim. Faim de ses reins, de ses épaules, de son miel. Elle était au pluriel, et il s'y est noyé. Gérald Bloncourt

14 Jan 2009

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Avant que de sourire et nous quittons l'enfance...clin d'oeil à Dentelle

une statue de Solenn Haart Avec sa permission http://www.terredamour.com youtu.be/NrwozbIR8Ts SA JEUNESSE de Charles Aznavour "Lorsque l'on tient entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit, loin devant soi Rire la vie Brodée d'espoir, riche de joies et de folies Il faut boire jusqu'à l'ivresse Sa jeunesse Car, tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptés Et jamais plus Le temps perdu ne nous fait face Il passe Souvent en vain, on tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin, rien ne l'arrête On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse Avant que de sourire et nous quittons l'enfance Avant que de savoir, la jeunesse s'en fuit Cela semble si court que l'on est tout surpris Qu'avant que de comprendre, on quitte l'existence Lorsque l'on tient entre ses mains Cette richesse Avoir vingt ans Des lendemains pleins de promesses Quand l'amour sur nous se penche Pour nous offrir ses nuits blanches Lorsque l'on voit, loin devant soi Rire la vie Brodée d'espoir, riche de joies et de folies Il faut boire jusqu'à l'ivresse Sa jeunesse Car, tous les instants De nos vingt ans Nous sont comptés Et jamais plus Le temps perdu ne nous fait face Il passe Souvent en vain on tend les mains Et l'on regrette Il est trop tard Sur son chemin, rien ne l'arrête On ne peut garder sans cesse Sa jeunesse

14 Oct 2014

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Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends J'entends battre son cœur. La musique parfois a des accords mineurs Qui font grincer les dents du grand libérateur

Bernard Lavilliers - Noir et blanc www.youtube.com/watch?v=iPCTIx7EQrI La musique a parfois des accords majeurs Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur. Ça dépend des latitudes Ça dépend d´ton attitude C´est cent ans de solitude. Y a du sang sur mon piano Y a des bottes sur mon tempo. Au-dessous du volcan, je l´entends, je l´entends J´entends battre son cœur. La musique parfois a des accords mineurs Qui font grincer les dents du grand libérateur. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur. C´est une ville que je connais Une chanson que je chantais Une chanson qui nous ressemble. C´est la voix de Mandela Le tempo docteur Fella Ecoute chanter la foule Avec les mots qui roulent et font battre son cœur. De n´importe quel pays, de n´importe quelle couleur. La musique est un cri qui vient de l´intérieur

22 Feb 2018

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Karine Brailly

Karine Brailly :http://fr.artscad.com/A.nsf/Art_FR?Open&count=3&Start=1&SearchOrder=4&Query=[Champ1]+contains+%22Karine%20Brailly%20Artiste%20Peintre%22 Saw Ultimate Theme Song www.youtube.com/watch?v=9fwWS6Xo1go Les peurs disloquent et le passé et le futur Je regarde Sur le corps tant aimé de l'enfance se dessiner le tatouage de blessures en devenir Rêves et pièges Partout - l'incertain Dans la vérité présente Le nu parle le langage de l'incertitude aux accents durs de frayeurs incontrôlées Leïla Zhour

19 Feb 2018

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Richesse de celui qui part contre la menace de la perte Qui choisit son désert Qui choisit un rythme à son silence Une altitude à son rêve.....

Dvorak - Romance Op.11 www.youtube.com/watch?v=-e_Vv1HcuDk Pour que tout recommence Force des départs contre l’abrutissement qui creusait le lit du plus merveilleux amour Impulsion du corps qui ne voulut pas se déprendre de la démesure atteinte Ce savoir comme un prélude à la connaissance Cette flèche vibrante au travers des terres des mers du flou des visages Richesse de celui qui part contre la menace de la perte Qui choisit son désert Qui choisit un rythme à son silence Une altitude à son rêve Qui choisit de devenir tout entier la mémoire du seul amour Pour que tout commence et recommence Hasards mutant vers le bonheur dans sa poigne de barrage invisible Simone Griscelli

12 Feb 2018

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Paths of dreams

A voir en grand sur fond noir c'est mieux Lynda Lemay - De tes rêves à mes rêves www.youtube.com/watch?v=VzT9GS5nz6k On a parcouru le chemin De tes rêves à mes rêves Tes doigts à mes seins De ta bouche à mes lèvres De la guerre à la trêve Combien d' fois, mon amour Combien d'aller-retour Entre la haine et l'amour Chaque fois, la route et ses chaos Et ses roches et ses trous M'arrachaient à ta peau Me rej'taient sur tes g'noux Me tatouaient sur ta joue Combien de grands voyages Pour autant de naufrages Sur ce même rivage Jusqu'au jour où j'ai dit: "Va t'en ! J'ai plus rien à blesser Qui soit vierge de coups J' suis fatiguée des kilomètres Qu'on franchit pour être À un plus mauvais bout" J'ai dit: "Prends ta voiture de fortune Et roule tant qu' tu voudras Va t'en donc promettre ta lune À une autre que moi" J' croyais pas qu' t'allais m'obéir À la lettre comme ça J' t'ai regardé partir En mourant tout bas Sur la véranda Brisée à des endroits Que j' me connaissais pas Entre mon coœur et tes bras Les étoiles qu' j'avais dans le regard Et qui semblaient te plaire Sont venues s'échouer Comme des étoiles de mer Sur l'estran désert Le cœur comme un souv'nir Le corps comme un grenier J'ai eu peur d' m'écrouler Je sais pas d' quelle manière Comme poussée par le vent J' me suis mise à poursuivre, en courant Le nuage de poussière Qu' ta voiture de misère Faisait tourbillonner en filant Puis j'ai crié: "Attends-moi j'arrive ! Je peux pas vivre sans toi Et si c'est pas une vie de te suivre Et bien ce s'ra c' que ce s'ra T'as encore, dans les mains La petite cuillère Qui m' ramassait si bien Quand j' m'écrasais par terre T'as encore, dans les mains La petite caresse Qui m' ferait, comme un chien Haleter d'allégresse" Ah, ah, ah, ah Ah, ah, ah, ah Mais, bien sûr, t'as rien entendu Et ton nuage et toi Vous avez disparu Et je suis restée là Comme un cheval de bois Qui ne berce plus personne Et que l'on abandonne Que l'on met au rebut Un jour que j' me croyais mieux Que j'allais au village Et que c'était pluvieux À deux nuages d'un orage À faire taire les oiseaux À deux pas du resto Et à trois du garage À deux doigts d'oublier Perdue dans mon imperméable Et dans quelques pensées Comme: "C'est drôle dans le sable Toutes ces traces de souliers" Comme: "J' sais pas c' que j' vais foutre De ma longue soirée" Juste à coté de moi Ce parfum agréable Ces cheveux familiers C'était... c'était toi Et l'orage éclata En même temps que le morceau de chair Qui me servait de cœur Et le vent se leva En même temps qu'un éclair Nous fit tous les deux trembler de peur J'ai dit: "Si tu viens pour les étoiles Elles sont tombées dans la boue Si t'es là pour me voir, j' te signale Qu' y'a plus rien à voir du tout" T'as dit: "J'ai parcouru Les chemins de mes rêves À des rêves qui n'étaient pas les tiens J' voulais juste que tu saches, mon amour Que ces foutus parcours Ont toujours été vains" Ah, ah, ah Ah, ah, ah, ah Alors j'ai dit: "Puisque t'es là Viens donc prendre un café Si tu veux, tu jett'ras Quelques bûches au foyer Ça nous réchauffera Le temps que l'orage passe Et que le feu s'embrase Comme autrefois !" Et c'est là qu' t'as baissé les yeux Que t'as dit: "J' pourrai pas Car, tu vois, y a un vœu Que j'ai fait là-bas Elle te ressemble un peu Celle à qui j'ai dit: "Oui" Ce petit "Oui" précieux Que je n' t'ai jamais dit" T'as ajouté qu'aussi Elle prend bien soin du p'tit Et qu' t'es déjà trop vieux, aujourd'hui Pour réparer l'erreur La pire de ta vie Qui est celle d'être parti d'ici Tu t'es mis à g'noux dans la vase Pour me d'mander pardon Le tonnerre m'a volé ta phrase Et tu t'es levé d'un bond Et t'es parti, l'air malheureux Le pantalon tout sale Et, au coin de mes yeux Y'avait comme... des étoiles.

01 Feb 2018

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Alors que les rires, frêles cerfs-volants, se font la belle...

Marie Laforêt - Je Voudrais Tant Que Tu Comprennes www.youtube.com/watch?v=1Nuscu8B0uk Je voudrais tant que tu comprennes Toi que je vais quitter ce soir Que l'on peut avoir de la peine Et sembler ne pas en avoir Le coeur blessé encore sourire Indifférente apparemment Aux derniers mots, qu'il faut écrire Lorsque finit mal un roman L'âme éperdue, sauver la face Chanter des larmes plein les yeux Et dans un univers de glace Donner l'impression d'être heureux Je voudrais tant que tu comprennes Puisque notre amour va finir Que malgré tout, vois-tu je t'aime Et que j'ai mal à en mourir Je voudrais tant que tu comprennes Malgré tout ce qui s'est passé Que je t'aimais plus que moi-même Et que je ne peux t'oublier Et que je ne peux t'oublier

21 Jan 2018

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Mon rêve

Debussy, Second Arabesque (piano solo) www.youtube.com/watch?v=2aD5nCmxSE8&index=43&list=FL7fXIU0May6ypfGxg-mu7Lg Quand j’ai besoin de bleu, de bleu, De bleu de mer et d’outre-mer, De bleu de ciel et d’outre-ciel, De bleu marin, de bleu céleste, Quand j’ai besoin profond, Quand j’ai besoin altier, Quand j’ai besoin d’envol, Quand j’ai besoin de nage, Et de plonger en ciel, Et de voler sous l’eau, Quand j’ai besoin de bleu Pour l’âme et le visage, Pour tout le corps laver, Pour ondoyer le cœur, Quand j’ai besoin de bleu Pour mon éternité, Pour déborder ma vie, Pour aller au-delà Rassurer ma terreur, Pour savoir qu’au-delà Tout reprend de plus belle, Quand j’ai besoin de bleu, L’hiver, Quand j’ai besoin de bleu, La nuit, J’ai recours à tes yeux. La belle alliance
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