HelenaPF's photos

31 Dec 2007

26 favorites

29 comments

1 845 visits

Notre amour est une imprenable forteresse

http://www.youtube.com/watch?v=OCNcYDYoIN4&feature=related L'amour est une forteresse Dont les murs sont faits de promesses C'est là que dorment les amants Cachés de tout, cachés du temps Et quand leurs lèvres se rejoignent C'est tout l'univers qui s'éloigne Autour le silence est parfait Comme un instant d'éternité Tourne le... tourne le... tourne le temps Tout autour des amants... L'amour est une forteresse Dont les murs sont faits de tendresse Aussi fins qu'un papier de soie Mais qui ne se déchirent pas La peau et la peau qui se touchent Les mots qui naissent sur la bouche Disent tout bas comme un secret Qu'on peut tout prendre et tout donner Tourne le... tourne le... tourne le temps Tout autour des amants... L'amour est une forteresse Qu'il faut réinventer sans cesse Pour qui oublie de la rêver Elle disparaît à tout jamais Si devant vous des amants passent Quoi qu'ils se disent ou quoi qu'ils fassent Ne vous posez pas de question L'amour a toujours ses raisons Tourne le... tourne le... tourne le temps Tout autour des amants...

22 Oct 2017

36 favorites

22 comments

1 284 visits

Aimer à reprendre souffle... Aimer comme un ressuscité... Aimer à faire ruban de ses bras Et le printemps en plein été... Aimer afin de conjuguer Un Verbe en train de naître...

André Rieu - O Fortuna (Carmina Burana - Carl Orff www.youtube.com/watch?v=EJC-_j3SnXk Aimer pour reconnaître l'Amour dans le visage de l'aimé... Aimer sans discours et laisser la source ruisseler vers l'estuaire d'entendement, vers l'Océan enfin nommé... Aimer à prendre pierre dans la paume et l'arrondir de baisers... Aimer à faire semence d'une présence en un labour d'éternité... Aimer pour faire séjour à l'immanence et dans ses flux lors demeurer... Aimer le ciel enténébré qui fait soleil en la clarté quand nos désirs font carrefour à nos chemins enfin croisés... Aimer sans rien se dire de nos silences dénudés et de cela qui veut jaillir du plus profond de nos pensées... Aimer comme s'enfle la marée quand le désir va au rivage oindre la roche au blanc sel des nouveaux nés... (Seul le désir donne visage quand tous les masques sont tombés.)... Aimer comme se donne la pomme à l'automne et l'étoile en la nuitée... Aimer dans l'écoulement d'un libre cours les berges et rives qui alentour épousent la danse de nos corps... Aimer encore, aimer toujours , tisser la nuit avec le jour et s'enfanter dans la Lumière quand la Lumière est de retour... Aimer la Femme sans fard, sans artifice, sans maquillage qui accepte son âge par la tendresse d'un regard à la vision complice... Qu'importe les traces, l'empreinte des ans, les plissements de la chair et de ses enfantements car tout cela s'efface aux marées des amants qui savent voir en leur miroir l'éclat unique de leur diamant, la source unique de leur Lumière.... Nulle fête, nulle noce, nul sacrement, si les sens ne sont reliés à l'Essence qui consacre chaque instant à l'Eau de Feu des Premiers temps qui à l'Amour donna naissance... Aimer ; c'est plus que le déversoir du sang dans les veines de l'existence, plus que la sève dans l'aubier de croissance ; c'est boire au sein de l'Univers la coupe d'éternité, le Graal qui s'est fait chair et que l'humain a transcendée... Aimer pour cette profondeur qui fait promontoire aux envols et aux élévations quand les corps se font communion en l'offertoire des volontés... Précieux, miraculeux pour tout dire, est ce rubis enfoncé, enfoui dans le rouge et le noir d'un très épais velours qui au grand jour viendra briller pour témoigner qu'il est encore possible de devenir... Aimer sur la branche effeuillée, « hibernée », de mon être la neige de ta peau, la rosée de tes lèvres, l'églantine de tes sourires... Accueillir, recevoir, offrir et redonner, le bourgeon, la feuille, la fleur et le fruit à l'Arbre où la Vie s'en veut recirculer... Etre de la Vie cet offertoire qui fait corbeille des corps enlacés et que la tendresse a tressé à la lueur de son éclatant et irradiant vouloir.... Faire don, se faire don, pour ensemble conjuguer le Verbe le plus immense, le plus intense, d'un Poème illimité...

16 Oct 2017

27 favorites

21 comments

1 472 visits

Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce qu'on ne dit pas Pour que rien ne t'efface.....

Lara Fabian - Immortelle www.youtube.com/watch?v=1yrR3qOmN04&index=64&list=FL7fXIU0May6ypfGxg-mu7Lg Si perdue dans le ciel Ne me restait qu'une aile Tu serais celle-là Si traînant dans mes ruines Ne brillait rien qu'un fil Tu serais celui-là Si oubliée des dieux J'échouais vers une île Tu serais celle-là Si même l'inutile Restait le seuil fragile Je franchirais le pas Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai décroché un bout de ciel Il n'abritait plus l’Éternel Je meurs de toi Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce qu'on ne dit pas Pour que rien ne t'efface Je garderai le mal S'il ne reste que ça On aura beau me dire Que rien ne valait rien Tout ce rien est à moi A quoi peut me servir De trouver le destin S'il ne mène pas à toi? Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai déchiré un bout de ciel Il n'abritait plus l’Éternel Je meurs de toi Je meurs de toi Immortelle, immortelle J'ai le sentiment d'être celle Qui survivra à tout ce mal Je meurs de toi

30 Nov 2013

49 favorites

24 comments

1 987 visits

Ma Iasmine ma petite fripouille

www.youtube.com/watch?v=0kTW9PKxJhc Manuel de Falla FIRE DANCE - DANZA DEL FUEGO, 2 pianos Elle jouait avec sa chatte, Et c'était merveille de voir La main blanche et la blanche patte S'ébattre dans l'ombre du soir. Elle cachait - la scélérate! - Sous ses mitaines de fil noir Ses meurtriers ongles d'agate, Coupants et clairs comme un rasoir. L'autre aussi faisait la sucrée Et rentrait sa griffe acérée, Mais le diable n'y perdait rien... Et, dans le boudoir où, sonore, Tintait son rire aérien Brillaient quatre points de phosphore. Paul Verlaine

05 Oct 2017

22 favorites

18 comments

1 109 visits

Pour vous tous, mes amis, absente quelque temps, ne m'oubliez pas trop

De préférence en grand sur fond noir en cliquant sur la photo Lino Franceschetti trio Brazilian Like www.youtube.com/watch?v=CT70kdBgFkE Une histoire Esther Granek Et c’est au fil de nos sourires que se noua le premier fil. Et c’est au fil de nos désirs qu’il se multiplia par mille. Était-ce au fil de mes espoirs qu’en araignée tu fis ta toile ? Car c’est au fil de tes départs qu’au piège je fus l’animal… alors qu’au fil de ton plaisir se brisera… le dernier fil. Esther Granek

03 Oct 2017

33 favorites

17 comments

897 visits

Jusqu'au bout de la caresse, l'urgence piquée au vif, Dans cette marée aride, l'instinct telle une échappée Dévore les os, la chair, la sueur, scorpion de l'âme.

Shenandoah Violin Solo - Mairead Nesbitt www.youtube.com/watch?v=5Xmg0uVsPpk Errance. Sous les pas, la terre craquelée bruissait de soif, Un désert dessiné de sillons venant de nulle part Et surtout, allant en sinuant jusqu'à l'infini, Comme des rides d'un temps qui a vendu son âme À l'immortalité qui n'est jamais survenue... L'oubli. Le soleil, impassible, darde ses rayons jusqu'au flou, Impossible de voir le jour en face sans pleurer, Le goût du sel qui blanchit avant d'arriver aux lèvres, Laisse l'empreinte effilochée des nuages fugitifs, Un mirage enchaîné entre ciel et terre, griffant le vide... Solitude. Pas un bruit. Même d'air. Le bleu divague sans ombres, Seul l'horizon brûle ses ailes dans un silence de sable, Rien ne bouge et tout se pressent, cruel et sauvage. Quelques dunes en relief se brisent dans un éclat d'or, Dernières vagues aux ressacs lents, à l'écume échevelée... Évasion. Jusqu'au bout de la caresse, l'urgence piquée au vif, Dans cette marée aride, l'instinct telle une échappée Dévore les os, la chair, la sueur, scorpion de l'âme. L'intime animal au sang froid, déployant la menace D'une chronique solitaire sur la pointe de son dard... Lumière. Au beau milieu des larmes aux yeux, un océan de grains Lacèrent la vision pour un voyage kaléidoscopique, La mort en couleur pour conjurer la peur aux pieds du mur, Quand sur les décombres d'une frontière, l'ombre d'un olivier Cherche encore la paix sous le marbre des prières vaincues... Délivrance. D'une fontaine au cœur de vestiges éperdus d'humilité, La pierre polie par les orages sans pluie, sans brumes, Une vie d'autrefois était aux agneaux, Terre promise. Qu'alors dans le mugissement des sables, le crépuscule s'empale Sur l'envol de rubans langoureux de jours aux litanies syncopées... Nomade. Se dépouiller de tout, jusqu'à se perdre de vue dans le hasard Et laisser les pas suivre le chemin des étoiles exilées, La vie en écharpe, marcher jusqu'au Requiem pour expier. Vaincre les barbelés pour une rose poussant sur un rocher, Comme naît l'enfant dans un premier cri, pur et innocent....

30 Sep 2017

25 favorites

16 comments

2 089 visits

Joyeux anniversaire ma chère Val avec toute ma tendresse

Mauranne et Lara Fabian:tu es mon autre www.youtube.com/watch?v=XyAjvpV_qdE

28 Sep 2017

23 favorites

13 comments

806 visits

Avec mon mobile aujourd'hui en rentrant des courses

27 Sep 2017

19 favorites

16 comments

994 visits

Sur un ciel bleu comme un dieu de bohème. Aime, cours, de toute ta chair, de toute ton âme, Femme....

Arthur Rubinstein - Saint-Saëns - Piano Concerto No 2 in G minor, Op 22 www.youtube.com/watch?v=tVCvJZtzkqQ Sur un ciel bleu comme un dieu de bohème. Aime, cours, de toute ta chair, de toute ton âme, Femme Au plus secret des roses, aux empreintes barbares, emperlée des sortilèges roses Bras tendus, robe ouverte sur tes seins ardents Cours, sur l'échine des mers, les reins ruisselants des larmes de ton corps Au ventre humide des terres fortes à ta rencontre Puis, Quand tu pourras sourire à l'horizon noirci des fous et lorsque tu pourras ne plus fuir devant toi, Assieds-toi Une fleur de soleil posée sur les genoux.
2110 items in total