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Un petit peu de poésie lyrique "instantanée", dédiée bien sûr à la muse du chat noir.

Un texte joyeux pour finir l'année (nan, je déconne). Voici quelques mots épars inspirés par les trois dernières lignes piochés dans un roman de Kessel, "Les temps sauvages". Pas vraiment le moral aujourd'hui mais je vous souhaite magré tout un excellent réveillon. Que l'année à venir vous apporte ce que vous pouvez désirer et surtout ce que vous n'osez plus désirer.

Nous avons tous des facettes sensiblement différentes. Mais certains d'entre nous sont de véritables oxymores humains. C'est en pensant à eux que j'ai écrit ces quelques lignes.

Un peu de poésie lyrique et passionnée...

Un texte qui parle de la création...

Sais-tu ce qui m’emporte Qui me brise, me ravage Et parfois m’engloutit ? As-tu déjà goûté ces eaux mortes Qui nous oppressent sans rage Dans une sombre moiteur de nuit ? Qu’ont ressenti ton esprit et son corps nu S’ils ont un jour quitté leur cage Pour errer sur les contours du monde ? L’exaltation trouble de l’inconnu ? La lassitude d’un douloureux voyage ? Le vertige noir de la chute profonde…

On est en plein dans la saison de l'insouciance, de la légèreté et de l'épicurisme... Je ne pouvais pas faire moins que de tempérer tout ça !

Dans la droite lignée de quelques textes qu'on pourrait regrouper sous le titre "Le fou d'Anna" (sous réserve que vous aimiez cette partie de l'oeuvre de cet amoureux célèbre qu'était Aragon), voici une poésie en alexandrins et rimes embrassées, très classique donc. Encore, oui je sais. Mais je vous parlerai d'autre chose la prochaine fois car j'ai bien conscience que toute cette poésie amoureuse (ou sirupeuse suivant les points de vue) est indigeste pour vous, rares lecteurs égarés sur ce blog...

Une "poésie" d'un esprit beaucoup plus blacksadien. Il parle de ces sourires tristes, de ces regards trop vides ou trop pleins et de ces larmes vite balayées d'un revers de main... ces petits riens qui vous crucifient plus sûrement que n'importe quel bourreau.

Faisons une pause dans cette série de texte plus lourds et dépressifs les uns que les autres pour parler un peu de soleil et de bons souvenirs... Une escapade partagée sur Google Earth m'a donné envie de vous parler des médecins qui m'ont soigné, il y a un bout de temps déjà.

Il y a quelques temps, j'avais mis sur mon blog une poésie (pas de moi) qui s'intitulait "A une chatte". J'ai eu quelques remarques pour me signaler qu'avec un titre comme ça, le contenu manquait singulièrement de double-sens. Du coup, pour rire, je me suis amusé à écrire un petit poème qui s'intitule également "A une chatte" mais que l'on peut éventuellement interpréter autrement que comme une déclaration d'amour à nos ami(e)s félin(e)s.

Dédiée à nous, les rois de l'univers.

Toujours dans le simplisme... Si j'en ai le temps un jour, je prendrai ma guitare et je mettrai des accords sur ces mots. Des accords de blues, évidemment.

Un peu marre de la poésie pseudo-dépressive... Vous aussi ? Ca tombe bien. Mais j'avais pas envie de fermer ce blog tout de suite, bientôt... Alors parlons d'autre chose voulez-vous ?

Les murs sans âge, blanches froideurs fissurées Les visages défaits, les yeux fatigués Tous ces mots litanies encore une fois Personne n'y croit mais chacun les écoute Résonner sans écho dans le grand choeur nu Il y a tout cela Et la neige portée par le vent coupant Le trou noir béant dans les granites lisses La caisse en bois doré, les roses dessus Les mains qui se serrent et les joues qui se frôlent La vie qui reprend dès le café brûlant Et puis il y a Madame Michelle qui…

Comme une envie de remettre ce texte à la une... en attendant d'écrire mieux, en attendant de vivre d'autres nuits trop courtes.

Retour à la poésie naïve et bon enfant... c'est plus ou moins de l'octosyllabe et ça parle de l'absence. Seule particularité, il est écrit au féminin. Hier était un jour de pluie Et tu n’étais même pas là… L’air mutin, tu m’aurais souri Avant de m’effleurer le bras Et d’un doux baiser sur mon front Très vite éteindre ma raison ; Pour le pur et simple plaisir De voir ma blanche robe d’été Autour de moi se resserrer, Pour le p…

Suite à l'amusette écrite pour le concours de Haïku (cf. l'article précédent), ça m'a donné envie d'écrire un vrai conte, à l'ancienne mode...

Pour bien démarrer cette nouvelle année, je vous mets ci-dessous un texte court mais de qualité. Pas de moi évidemment, mais de Raymond Radiguet.

Une participation express au concours lancé par Serval 52. Les mots imposés sont en gras (bon, j'avoue que j'ai triché, j'ai remplacé "avancer" par "devancer")