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Extraits d'une lettre de Gustave Flaubert à Louise Collet (7 octobre 1846)

" Me ferez-vous un jour aimer la Poésie ? " M'avait dit la Très Chère (était-ce un mercredi ?) Et comme je disais "oui !", elle s'est mis dans la tête, Que je lui écrirai un poème pour sa fête ... Vous Ronsard, vous Marot, venez à mon secours ! Corneille, Racine, Hugo, amis des beaux discours, Prêtez-moi votre plume, donnez-moi la recette Pour paraître une fois un petit peu poète ! J'écoutais leurs conseils ; ils étaient pertinents : Il faut parler de fleurs, de fruits, de verdure,…

De ma chère Angleterre, A l'instar de Prévert, Permettez-moi de faire Un rapide inventaire !

Nous sommes en 1870. Octavie BINAUT a 13 ans. Elle fréquente la 1ère division de l'école communale d'Ennetières-en-Weppes (Nord), établissement baptisé la "Sainte Union". A-t-elle eu de mauvaises notes ? Difficile de répondre à cette question ! Quoi qu'il en soit, peut-être sous la dictée d'une maîtresse, elle adressera la lettre suivante à ses parents :

Partagez-vous l'avis exprimé au 18ème siècle par le célèbre naturaliste ?

Mon grand'père Julien, né à Lille le 1° janvier 1881, est dans sa onzième année lorsqu'il rédige la présente lettre à l'endroit de ses grands parents maternels. Son écriture est parfaite ; les sentiments qu'il exprime sont un modèle du genre. [Document issu de mes archives personnelles]

La guerre franco-prussienne de 1870/71 a laissé des traces dans l'arrondissement de Cambrai. Dans le courrier ci-après, son sous-préfet en fait part au préfet de Lille. [Cette correspondance, détenue par les Archives départementale du Nord, figure dans la série 8 R, folio 648]

Il y a quelques années, j'assistai en Bulgarie à un spectacle de danses folkloriques typiques. Pendant l'entracte, je rédigeai le petit poème ci-après, intitulé "Les méchants Bulgares".

Toi, que j'appelais Alice " I never gave a lock of hair away " To a man, Dearest, except this to thee .. " (Elisabeth Burret Brown)

"You make me smile with my heart ... " Each day is Valentine's Day".

L'âge venant, on vit de plus en plus avec ses souvenirs. Déjà 15 ans que furent perpétrés les attentats spectaculaires à l'endroit des 'Twin Towers' du 'World Trade Center'. Et vous, comment avez-vous appris la nouvelle ?

Je vous ai côtoyés au temps de ma jeunesse, Nobles divinités de l'Olympe tout puissant, Vous autres, demi-dieux, qui combattiez sans cesse, Vous, les simples mortels, de la Grèce résidents. De prodiges et de drames, votre histoire parsemée M'a fait souvent pâlir au temps des traductions, Homère avait conçu l'Iliade et l'Odyssée, Mais mon maître le plus sûr était le grand Platon. De Socrate anarchiste, j'aimais l'intransigeance, De l'illustre Aristote, la belle philosophie, De l'ad…

" O combien de marins, combien de capitaines, "Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, "Dans ce morne horizon se sont évanouis ! (Victor Hugo : 'Oceano Vox')

Les enfants sont scolarisés de plus en plus tôt. Garderont-ils souvenir de leur première rentrée ? Et vous, lecteurs, lectrices de cet 'article', vous rappelez-vous de ce jour pas tout à fait comme les autres ?

En 2004, les Editions Robert Laffont proposèrent d'éditer gracieusement - et après sélection - le projet de 'premier roman' qui leur serait adressé. Il convenait d'adresser préalablement à leur adresse : - l'autoportrait de l'auteur, - le résumé de l'intrigue, - les dix premières pages du roman. Aline, une poétesse landaise avec laquelle j'entretenais une correspondance, me demanda de rédiger son 'autoportrait '. En voici la version intégrale :

Du pays des Lotus et des belles Orchidées, Je vous adresse, ma Chère, mes meilleures pensées. Ici, tout est sourire, Les Thaïs sont accueillants, J'ai envie de vous dire Que tout est fascinant ! Je croise sur ma route Des moines en robe safran, Qui n'expriment aucun doute, Se déplacent en priant. L'or et les mosaïques Brillent sous un ciel tout bleu, Quelle vision magnifique Que ces sites religieux ! J'admire les fines fresques Des palais élégants, Tigres et visages simi…

Dans un article précédant ( "Qui suis-je ?" ), j'esquissais "l'autoportrait" d'Aline, une dame qui avait été séduite par les perspectives que les Editions Robert Laffont étaient susceptibles d'offrir aux auteurs d'un 'premier roman'. Voici le "résumé de l'intrigue" adressé à l'éditeur susvisé.

J'ai découvert aux Archives Royales de Mons (Belgique) un bien joli poème, qui a été publié en 1894 dans les "Annales des Sciences, Arts et Lettres du Hainaut", Série V-7. Il a été composé par un nommé 'Picalausa'. N'est-ce pas une charmante contribution pour exalter le mois de Mai ?

J'ai eu l'occasion d'évoquer la correspondance adressée, pendant la Grande Guerre, par la jeune marraine de guerre Doodie Mc. Neel au soldat Henri Morand. On lira ci-après son courrier en date du 2 Janvier 1919.