Je m'en souviens encore, comme si c'était hier,
De ma première entrée à l'école du village ;
J'arrivai d'un bon pas, la mine toute altière,
Avide de connaître des enfants de mon âge.
Quand on est réfugié, rien n'est jamais normal :
On bougeait très souvent pour une autre demeure ;
La guerre, pour les études, n'est jamais idéale :
On y découvre surtout les affres de la peur.
J'avais presque six ans, je savais déjà lire,
Ma mère m'avait appris également à compter,
Avec le porte-plume, j'étais capable d'écrire
A mon cher papa, dont j'étais séparé.
C'est sur un petit banc que l'on me fit asseoir
A côté d'une fillette, qui s'appelait 'Mimi' ;
Tandis que la maîtresse racontait une histoire,
J'imaginais les anges, qui sont au paradis.
Les femmes sont-elles nées pour faire souffrir les hommes ?
Cette question amère, je me la pose encore :
Celle que j'imaginais si gentille et si bonne,
Me mordit subitement le doigt ... et tellement fort,
Qu'elle perdit une canine et se mit à pleurer !
Elle n'était pas sévère, Madame la Maîtresse,
Car, comble d'ironie, pour mieux nous consoler,
Nous reçûmes tous deux un bon-point de sagesse !
(Pat D)
Il semble, toutefois, que le 'premier jour' les petits enfants versent quelques pleurs lors de la séparation d'avec leurs mamans, ces dernières leur communiquant une part de leur anxiété.
Pat Del club has addedje reviens lire dés que j'ai un moment !******************
Pat Del club has replied to Valeriane ♫ ♫ ♫¨* clubPat Del club has replied to Daniela clubSign-in to write a comment.