HelenaPF's photos
Fais moi une place...Une petite place Ici, maintenant Car le temps passe A pas d'géant
Aregarder sur fond noir en grand please
Françoise Hardy - Fais moi une place
www.youtube.com/watch?v=2uLkVn7wlQ0
Fais-moi une place
Au fond d'ta bulle
Et si j't'agace
Si j'suis trop nul
Je deviendrai
Toute pâle, toute muette, sans vie
Pour qu'tu m'oublies
Fais-moi une place
Au fond d'ton cœur
Pour que j't'embrasse
Lorsque tu pleures
Je deviendrai
Tout fou, tout clown, gentil
Pour qu'tu souries
J'veux q't'aies jamais mal
Qu't'aies jamais froid
Et tout m'est égal
Tout : à part toi
Je t'aime
Fais-moi une place
Dans ton avenir
Pour que j'ressasse
Moins mes souvenirs
J'aurai jamais
Mon air éteint, hautain
Pour qu'tu soies bien
Fais-moi une place
Dans tes urgences
Dans tes audaces
Dans ta confiance
Je s'rai jamais
distante, distraite, cruelle
Pour qu't'aies des ailes
J'veux pas q'tu t'ennuies
J'veux pas q't'aies peur
J'voudrais q'tu oublies
L'goût du malheur
Je t'aime
Une petite place
Ici, maintenant
Car le temps passe
A pas d'géant
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça...
Pour être à toi
Je me ferai
Toute neuve, toute belle, tout ça...
Pour être à toi
With:
05 Feb 2010
66 favorites
46 comments
Je suis née de l'ombre pour m'ouvrir à sa lumière
www.youtube.com/watch?v=Dyo4tNwNIvQ&feature=youtu.be
"MALGRÉ L'AVERSE
Je suis là pour ne pas faire gagner l’absence,
Par mes mots et mes liens qui préviennent ma souffrance,
Rien ne me retient, non, même plus les silences,
Rien ne me retient, non, même plus la violence.
Malgré l’averse les valses virevoltent à Vienne
Il fallait bien un jour que j’en revienne.
Je suis là pour ne pas faire périr la vie,
Par mes cris et assauts qui soignent mes blessures,
Rien ne me détient, non, même plus la nuit,
Rien ne me détient, non, même plus les brûlures.
Malgré l’averse les valses virevoltent à Vienne
Il fallait bien un jour que j’en revienne.
Je suis là pour éteindre ce goût de sang,
Qui fut puisé au feu des doux absents,
Tout s’éteint avec la pluie,
Les cendres en sont taries.
Malgré l’averse les valses virevoltent à Vienne
Il fallait bien un jour que j’en revienne."
Stéphane Hamon
23 Aug 2017
13 favorites
11 comments
Je grifferai la terre afin de t'y construire une grotte où ton Capitaine t'attendra sur un lit de fleurs.
Evgeny Kissin - Granados - Andaluza (Live 2015)
www.youtube.com/watch?v=Mhy1MVfCLBg
Au revoir, mais tu seras
présente, en moi, à l'intérieur
d'une goutte de sang circulant dans mes veines
ou au-dehors, baiser de feu sur mon visage
ou ceinturon brûlant à ma taille sanglé.
Accueille, ô douce,
le grand amour qui surgit de ma vie
et qui ne trouvait pas de territoire
comme un découvreur égaré
aux îles du pain et du miel.
Je t'ai rencontrée une fois
terminée la tempête,
la pluie avait lavé l'air
et dans l'eau
tes doux pieds brillaient comme des poissons.
Adorée, me voici retournant à mes luttes.
Je grifferai la terre afin de t'y construire
une grotte où ton Capitaine
t'attendra sur un lit de fleurs.
Oublie, ma douce,
cette souffrance
qui tel un éclair de phosphore
passa entre nous deux
en nous laissant peut-être sa brûlure.
La paix revint aussi, elle fait que je rentre
combattre sur mon sol,
et puisque tu as ajouté
à tout jamais
à mon cœur la dose de sang qui le remplit
et puisque
j'ai à pleines mains ta nudité,
regarde-moi,
regarde-moi,
regarde-moi sur cette mer où radieux je m'avance,
regarde-moi en cette nuit où je navigue,
et où mer et nuit sont tes yeux.
Je ne suis pas sorti de toi quand je m'éloigne.
Maintenant je vais te le dire :
ma terre sera tienne,
je pars la conquérir,
non pour toi seule
mais pour tous,
pour tout mon peuple.
Un jour le voleur quittera sa tour.
On chassera l'envahisseur.
Tous les fruits de la vie
pousseront dans mes mains
qui ne connaissaient avant que la poudre.
Et je saurai caresser chaque fleur nouvelle
grâce à tes leçons de tendresse.
Douce, mon adorée,
tu viendras avec moi lutter au corps à corps:
tes baisers vivent dans mon cœur
comme des drapeaux rouges
et si je tombe, il y aura
pour me couvrir la terre
mais aussi ce grand amour que tu m'apportas
et qui aura vécu circulant dans mon sang.
Tu viendras avec moi,
je t'attends à cette heure,
à cette heure, à toute heure,
je t'attends à toutes les heures.
Et quand tu entendras la tristesse abhorrée
cogner à ton volet,
dis-lui que je t'attends,
et quand la solitude voudra que tu changes
la bague où mon nom est écrit,
dis-lui de venir me parler,
que j'ai dû m'en aller car je suis un soldat
et que là où je suis,
sous la pluie ou
le feu,
mon amour, je t'attends.
Je t'attends dans le plus pénible des déserts,
je t'attends près du citronnier avec ses fleurs,
partout où la vie se tiendra
et où naît le printemps,
mon amour, je t'attends.
Et quand on te dira: « Cet homme
ne t'aime pas », oh! souviens-toi
que mes pieds sont seuls dans la nuit, à la recherche
des doux petits pieds que j'adore.
Mon amour, quand on te dira
que je t'ai oubliée, et même
si je suis celui qui le dit,
même quand je te le dirai
ne me crois pas,
qui pourrait, comment pourrait-on
te détacher de ma poitrine,
qui recevrait
alors le sang de mes veines saignant vers toi ?
Je ne peux pourtant oublier
mon peuple.
Je vais lutter dans chaque rue
et à l'abri de chaque pierre.
Ton amour aussi me soutient :
il est une fleur en bouton
qui me remplit de son parfum
et qui, telle une immense étoile,
brusquement s'épanouit en moi.
Mon amour, il fait nuit.
L’eau noire m'environne
et le monde endormi.
L'aurore ensuite va venir,
entre-temps je t'écris
pour te dire : «Je t'aime. »
Pour te dire « Je t'aime », soigne,
nettoie, lève,
protège
notre amour, mon cœur.
Je te le confie comme on laisse
une poignée de terre avec ses graines.
De notre amour des vies naîtront.
De notre amour on boira l'eau.
Un jour peut-être
un homme
et une femme
à notre image
palperont cet amour, qui aura, lui, gardé la force
de brûler les mains qui le touchent.
Qui aurons-nous été ? Quelle importance?
Ils palperont ce feu
et le feu, ma douce, dira ton simple nom
et le mien, le nom que toi seule
auras su parce que toi seule
sur cette terre sais
qui je suis, et que nul ne m'aura connu comme toi,
comme une seule de tes mains,
que nul non plus
n'aura su ni comment ni quand
mon cœur flamba uniquement
tes grands yeux bruns,
ta large bouche,
ta peau, tes seins,
ton ventre, tes entrailles
et ce cœur que j'ai réveillé
afin qu'il chante
jusqu'au dernier jour de ta vie.
Mon amour, je t'attends.
Au revoir, amour, je t'attends.
Amour, mon amour, je t'attends.
J'achève maintenant ma lettre
sans tristesse aucune : mes pieds
sont là, bien fermes sur la terre,
et ma main t'écrit en chemin :
au milieu de la vie, toujours
je me tiendrai
au côté de l'ami, affrontant l'ennemi,
avec à la bouche ton nom,
avec un baiser qui jamais
ne s'est écarté de la tienne.
Pablo Neruda
Heure unique où la bouche close Par sa pudeur seule en dit tant Où le coeur s’ouvre en éclatant Tout bas comme un bouton de rose...
dédiée à mon Anny chérie pour qu'elle retrouve son courage.....Elle me manque tant!!!!
Yundi Li - Chopin "Fantaisie" Impromptu, Op. 66
www.youtube.com/watch?v=tvm2ZsRv3C8
Le meilleur moment des amours
Le meilleur moment des amours
N’est pas quand on a dit “Je t’aime”.
Il est dans le silence même
A demi rompu tous les jours;
Il est dans les intelligences
Promptes et furtives des coeurs;
Il est dans les feintes rigueurs
Et les secrètes indulgences;
Il est dans le frisson du bras
Où se pose la main qui tremble,
Dans la page qu’on tourne ensemble
Et que pourtant on ne lit pas.
Heure unique où la bouche close
Par sa pudeur seule en dit tant;
Où le coeur s’ouvre en éclatant
Tout bas, comme un bouton de rose;
Où le parfum seul des cheveux
Paraît une faveur conquise !
Heure de la tendresse exquise
Où les respects sont des aveux.
Sully Prudhomme
30 Jul 2017
22 favorites
12 comments
Bonjour tristesse, Adieu tristesse Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
a voir en grand sur fond noir
les violons de Versailles
www.youtube.com/watch?v=EOuvn629qpc
Adieu tristesse,
Bonjour tristesse.
Tu es inscrite dans les lignes du plafond.
Tu es inscrite dans les yeux que j’aime
Tu n’es pas tout à fait la misère,
Car les lèvres les plus pauvres te dénoncent
Par un sourire.
Bonjour tristesse.
Amour des corps aimables.
Puissance de l’amour
Dont l’amabilité surgit
Comme un monstre sans corps.
Tête désappointée.
Tristesse, beau visage.
Paul Éluard, “À Peine Défigurée” (La vie immédiate, 1932)
“Barely Disfigured”
Adieu Tristesse
Bonjour Tristesse
Farewell Sadness
Hello Sadness
You are inscribed in the lines on the ceiling
You are inscribed in the eyes that I love
You are not poverty absolutely
Since the poorest of lips denounce you
Ah with a smile
Bonjour Tristesse
Love of kind bodies
Power of love
From which kindness rises
Like a bodiless monster
Unattached head
Sadness beautiful face
17 Jul 2017
16 favorites
17 comments
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur J'ai lu au fond d' tes yeux ce que signifiait le mot malheur
Grand Corps Malade - J'ai pas les mots -
www.youtube.com/watch?v=otOLRmyUo9Q
Il est de ces événements qui sortent tout le reste de nos pensées
Certaines circonstances qui nous stoppent net dans notre lancée
Il est de ces réalités qu'on n'était pas prêt à recevoir
Et qui rendent toute tentative de bien-être illusoire
J'ai pas les mots pour exprimer la puissance de la douleur
J'ai lu au fond d' tes yeux ce que signifiait le mot malheur
C'est un souvenir glacial comme ce soir de décembre
Où tes espoirs brûlants ont laissé place à des cendres
J'ai pas trouvé les mots pour expliquer l'inexplicable
J'ai pas trouvé les mots pour consoler l'inconsolable
Je n'ai trouvé qu' ma main pour poser sur ton épaule
Attendant que les lendemains se dépêchent de jouer leur rôle
J'ai pas les phrases-miracle qui pourraient soulager ta peine
Aucune formule magique parmi ces mots qui saignent
J' n'ai trouvé que ma présence pour t'aider à souffrir
Et constater, dans ce silence, que ta tristesse m'a fait grandir
J'ai pas trouvé le remède pour réparer un cœur brisé
Il faudra tellement d' temps avant qu'il puisse cicatriser
Avoir vécu avec elle, et apprendre à survivre sans
Elle avait écrit quelque part que tu verserais des larmes de sang
Tu as su rester debout et je t'admire de ton courage
Tu avances la tête haute et tu traverses cet orage
À côté de ton épreuve, tout me semble dérisoire
Tout comme ces mots qui pleuvent, que j'écris sans espoir
Pourtant les saisons s'enchaîneront, saluant ta patience
En ta force et ton envie, j'ai une totale confiance
Tu ne seras plus jamais le même mais dans le ciel, dès demain,
Son étoile t'éclairera pour te montrer le chemin
Grand Corps Malade
13 Jul 2017
23 favorites
17 comments
Souvenirs de vacances sur le bassin d'Arcachon
Dvořák Humoresque Yo Yo Ma, Itzhak Perlman
www.youtube.com/watch?v=oBDmAxSFt6A
Beau...
Comme un souvenir
La ligne de ton sourire
La couleur de ta peau
Ou le bas de ton dos
Beau...
Comme ta lumière
Ton cœur sans frontières
Tes mains qui touchent l'eau
Ou qui la reçoit en cadeau
Beau...
Comme ton âme vagabonde
Les mystères de tes autres mondes
La passion de mes mots
Ou les ailes des oiseaux
Beau...
Comme la danse de ta vie
Tes mouvements vers l'infini
La chaleur de ton flambeau
Ou l'équilibre des roseaux
Beau...
28 Jun 2017
21 favorites
15 comments
L’heure qui rôde dans le vent Emporte nuit et crépuscule Sur ses ailes tissées d’argent Le rêve devient libellule
Zimerman plays Chopin Nocturne Op. 15 No. 2
www.youtube.com/watch?v=M9tMFnKIij4
Au verso des journées aphones
Je cueille le carmin du soir
Le temps n’est jamais fini et trône
Sur des soieries ourlées d’espoir
Entre les ombres j’ai trouvé
Des silences où je griffonne
Des mots et le ciel déserté
S’allume enfin et fanfaronne
Ma pensée apprivoise ton cœur
Et fuit par-delà les ratures
Soulève un alphabet en sueur
Pour renouer avec l’écriture
J’accoste alors sur ton îlot
Avec des malles de promesses
Entre les pages mon rafiot
Amarre une encre de tendresse
Si toutefois ce doux billet
Était recouvert par l’écume
Je cacherais dans mon corset
Les derniers sanglots de ma plume
Sedna
08 Jun 2017
16 favorites
12 comments
Quand le phoque s'ennuie, il r'garde son poil qui brille Comme les rues de New York après la pluie
Faite à partir d'une de mes peintures acryliques "Navire boréal"
Maxime Le Forestier et Vanessa Paradis - complainte du phoque en Alaska
www.youtube.com/watch?v=pB_GCwRRgD0
Crois-moi, Crois-moi pas, quéqu' part en Alaska
Y a un phoque qui s'ennuie en maudit
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux Etats-Unis
Le phoque est tout seul, il r'garde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux Etats en pleurant tout bas
C'est comme ça quand ta blonde t'a lâché
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands
Quand le phoque s'ennuie, il r'garde son poil qui brille
Comme les rues de New York après la pluie
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Il voudrait voir sa blonde faire un show
C'est rien qu'une histoire, j'peux pas m'en faire accroire
Mais des fois j'ai l'impression qu'c'est moi
Qui est assis sur la glace les deux mains dans la face
Mon amour est parti puis j'm'ennuie
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu'on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands