Articles by j-p l'@rchéo

et de nos imperfections ...

La "confession publique" d'un homme "public" ne vaut-elle pas de nous interroger sur la réalité des positions dans lesquelles, parfois, nous risquons de nous complaire ? A notre insu, bien entendu !

Retour nécessaire aux portes de l'enfance pour retrouver le sens. A l'heure où tout n'était pour chacun(e) que sensations confuses...Au contact de ! Seul(e)s les artistes se "laissent aller" à se souvenir vraiment et à tenter de traduire dans leurs oeuvres les émotions ressenties... Quant à la quintessence, émanation suprême de l'art, sa forme accomplie tend vers la perfection du cercle... Contempler les rosaces, n'est ce pas ?

Puisque nous baignons dans une même culture commune, je ferai référence à ce film que vous connaissez tou(te)s : "Itinéraire d'un enfant gâté"... Réplique de Jean-Paul BELMONDO à Richard ANCONINA : "Surtout ne jamais prendre l'air étonné !"

Juste un petit tour, avec moi, chez les "folles" à SAINT PAUL DE MAUSOLE là où peignait Vincent VAN GOGH .... C'est à partir de 11 heures 30 ce vendredi et jusqu'au 18 octobre .

Et la réalité dans tout ça ?

Ce texte, apocryphe, est extrait des manuscrits de la Mer morte. Il est destiné à toutes les Femmes qui m'ont accueilli comme un frère, un compagnon, un père, un enfant, un amant, un ami. Et à tous les Hommes de "bonne volonté" qui ont fait ce qu'ils pouvaient pour se montrer à leur hauteur... Que chacune et chacun en fasse bonne lecture !

Qui donc M'a confirmé dans MON identité ? Quelle est la voix ? Quel est le visage associé ? Quelles sont les voix ? Quels visages ? De quel(s) regard(s) suis-je né une seconde fois ? Aimants ou ...?

Une voix ME parle. Un visage se penche sur MOI. La VOIX a une intonation. Confusément, je sens que cette voix est celle qui m'accompagnait dans l'espace dans lequel je baignais avant que je sois projeté(e) hors de ce lieu protégé, duquel je viens d'être expulsé(e). A mon corps défendant !... Je cherche dans cette apparition le reflet de ce que j'éprouve... Confusion des informations qui ME parviennent. Sensations diffuses, à fleur de peau...Je ne suis encore qu'un corps qui s'agite... Je ME VOIS dans un visage...

Mais toujours après enquête qui permettra d'en révéler le sens celé... "Décrypter" c'est tenter de sortir de l'ombre les éléments épars dans une transmission linéaire verticale APPARENTE . Comme le ferait Sherlock HOLMES, recueillir des témoignages auprès des personnes concernées, et poser les bonnes questions, souvent les plus simples... Qui ? Quoi? Quand ? Où ? Comment ? Combien ? Apprécier les silences... mots tus et bouches "cousues"...Lire dans les regards.

Les George , Michèle (un l ) Michelle (deux ailes d'ange ?). Gabrielle, Andrée (Andros est l'archétype de l'homme fort et plus encore Alexandre empereur, l'homme qui n'a d'autre loi que celle qu'il impose) qui a donné aussi Alexandra ou Alexandrine... auront grand intérêt à consulter leur généalogie pour trouver "l'absent", dont ils ont endossé "le sort". Françoise, Denise, Cyrille, Laurence etc...

Les Dominique, Claude, Camille, Amour...sont-ils vraiment "genrés" par l'inconscient qui les porte ?

Qui a prénommé l'enfant qui vient au monde des vivants sait-elle (il plus rarement, encore moins il ET elle) quel élan ou quel frein ce choix constituera pour toute une vie ? Combien se seront contentés de vouloir rendre honneur à un parent dans la lignée, en ignorant délibérément le contexte dans lequel celui-ci aura vécu. Combien de Philippe, de Marceau, de Guillaume, de Sylvie, de Claude, de Dominique, seront ainsi porteurs d'un sens jamais vraiment élucidé par une connaissance claire des signifiants accordés ? D'autant que l'enfant venu au monde, ne percevra que la musique du mot, associée à la voix qui le désigne...aux autres voix familières, qui lui confirmeront dans cette première identité. Il ne lui restera que l'enchainement des sons, associé à des visages-miroirs plus ou moins souriants ... Et la traduction qu'il en fera pour lui-même (ce qu'il aura réellement "entendu")... Les actes qui en découleront seront-ils nécessairement fastes pour sa vie future ?

C'est ainsi que la dite "sagesse populaire" nomme l'imagination. Dans l'inextricable pelote nouée de chaque vie singulière, c'est la seule partie qui échappe à tout contrôle...La liberté de rêver le meilleur et/ou le pire : la part du "feu". Le "bon sens" serait de ne tenir aucun compte des propos raisonnables, tenus par ceux qui se sont "attachés" à nous bâtir une ligne de "bonne conduite"... Mais...

suivent les bords de l'eau. Les saintes attendent qu'on leur rende visite, tout comme les poètesses. Les folles sont, pour la plupart, enfermées : il en est pourtant d'attrayantes, hors les murs des bordeaux ! Nous ne les accablerons pas, étant de la même espèce... Quant aux chiennes enragées, je n'en ai a priori, rencontré aucune, mais c'est sans doute faute d'avoir bien cherché ... Si vous êtes hydrophobe c'est que vous l'avez bien voulu, vous qui avez déjà passé dix lunaisons en milieu protégé... Et auriez voulu probablement pérenniser cet état de grâce !

Relecture attentive du conte de mon enfance : "Le petit chaperon rouge"... Ah ! Ce "grand méchant loup" ! Seules les louves savent bien ce qu'il en est du mâle dominant de la meute pour l'avoir soumis à l'épreuve...des espaces de liberté. Dans le même temps, mise en parallèle de la biographie de Françoise GIROUD. Dans le paysage, JJSS, Madeleine CHAPSAL et d'autres de non moindres dimensions me restituent le contexte de mon adolescence...Sur fond de guerre, il y a encore des "héros"...Que nous admirons volontiers ...Et des héroïnes qui se font leur place au soleil, à leurs côtés. Qui méritent tout autant, mais nous l'apprendrons par la suite .

Belle incertitude... Je suis. Du verbe être. Si j'affirme encore mon existence: je suis vivant, dans mon réel de l'heure. Je sens pulser la vie en moi, j'aspire le parfum de la terre après l'ondée, je jouis de la caresse du vent sur ma peau brûlée par le soleil, j'entends les tourterelles mener un joyeux tintamarre dans les frondaisons sur fond des rumeurs de la ville, je goûte la pulpe de la figue ramassée sur l'arbre tutélaire, je rêve à ce qui fut, à ce qui ne sera pas... Que me manque t'il au fond ? Rien, puisque je suis envie de vivre, avide des rêves inaccomplis, cependant que je suis empli de mes souvenirs que je ressasse à l'envi... Et tout cela imaginaire...Va savoir qui je suis...

Je lis, des biographies de préférence . C'est bien le moins, puisque j'entreprends de rédiger mes "non-mémoires" que vous ne lirez pas puisque je les destine à mes proches, celles et ceux qui ont du me supporter des années durant, sans connaître rien de plus que l'apparence, le personnage... Partager, c'est selon le désir de chacun(e). Curieux de la vie des autres, par vocation, j'y lis des similitudes et des mystères entretenus. Tout ce qui est écrit laisse des zones d'ombre... Ce texte de Pierre MICHON est en exergue de l'ouvrage consacé à Françoise GIROUD par Laure ADLER. Je vous le livre ...