zardoz's photos
Milazzo, 14.
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Milazzo, 13.
Milazzo, 12.
Milazzo, 11.
Milazzo, 10.
Milazzo, 9.
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Carte du monde connu commandée par Roger II de Sicile, roi normand, au savant arabe al-Idrisi, en 1154. Très impressionnant pour l'époque (le nord est en bas me semble-t-il).
Milazzo, 8.
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Réplique de mortier. Il y a toute une section très détaillée et passionnante sur le siège que les Autrichiens, retranchés dans la forteresse de Milazzo, subirent des Espagnols en 1718. Pris entre deux feux, les habitants subirent un calvaire, retrouvant leurs propriétés réduites à néant.
Les mortiers permettent un tir courbe particulièrement terrible psychologiquement.
Milazzo, 7.
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Les geôles fascistes. Je pace plus loin une photographie des cellules. Noter que la cellule ouvre sur la cour via une grille, sans porte, quelle que soit la saison.
Milazzo, 6.
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La citadelle de Milazzo fut une prison au XXe siècle, et notamment pendant la période fasciste. Rappelons que la ville était sur le chemin vers le bagne de Lipari où étaient déportés les opposants. Ici, photo de groupe des gardiens.
Milazzo, 5.
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La citadelle inclut une cathédrale du XVIIe. A noter que sa coupole n'a pas de tambour, afin de ne pas être trop haute et ne pas gêner l'axe de tir des canons placés dans les bastions supérieurs. J'adore.
Milazzo, 4.
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Dans les années 1920, des ouvriers en train de terrasser découvrent sur l'aire du château une cage en fer. En déterrant, il s'avère qu'elle contient un squelette. On retrouve des boutons de manchette de soldat anglais du XVIIIe.
L'original est conservé à l'institut de criminologie de Rome. Ici ce sont des répliques.
L'histoire probable est la suivante : c'est un déserteur qui a été rattrapé. On lui a coupé les mains et on l'a enfermé dans cette cage, pendu du haut d'un mur, pour le donner en exemple à ne pas suivre.
Milazzo, 3.
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La citadelle. Les bastions ronds datent de la domination espagnole (XVIe siècle), les murs quadrangulaires remontent à l'époque souabe, et une tour normande remonte jusqu'au XIe siècle. On comprend bien le choix du site, qui domine de tous les côtés de la péninsule.
Milazzo, 2.
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Au musée archéologique, un plan utile.
Le site de Milazzo a une culture archéologique proche de celle des îles éoliennes au Paléolithique, car il accueille le commerce d'obsidienne de Lipari. Des Grecs venus de Messine (alors Zancle) fonde une cité là où vous voyez du rouge au nord du port, en contrebas du château actuel. On a retrouvé très peu de vestiges en-dehors de nécropoles. La cité s'appelle Mylai, et elle semble être sujette de Zancle, car on n'a aucune trace de délimitation de territoire entre les deux, ce qui arrive en général.
Milazzo, 1.
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Dernière étape ce soir avant le retour en France : Milazzo.
Encore une fois, c'est une péninsule dominée par un éperon de roche volcanique sur lequel se sont installés les souverains successifs : Normands, Souabes, Espagnols... Et ce fut le lieu d'une longue et terrible bataille en 1718.
Lipari : carrières de pierre ponce.
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Les photos sont peu nettes car je dois faire des acrobaties avec le zoom pour que le point ne se fasse pas sur la vitre sale, toi-même tu sais.
Santa Marina Salinas.
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On n'avait pas fait escale sur cette île, un peu en retrait par rapport au trajet Lipari-Stromboli.
Panarea, 3.
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Le ferry reprend toutes les îles dans lesquelles on a fait escale les jours précédents, avec même une de plus. Le trajet prend trois heures jusqu'à Milazzo. La Méditerranée est belle. J'ai l'OST de Porco Rosso dans la tête.
Ginostra.
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Ginostra est vraiment la preuve que l'habitat humain se place même dans les endroits les plus improbables.