Allongée sur un tapis d’herbes odorantes,
Sous les bras odalisques d’un chêne séculaire,
J’écoute le chant du vent en notes discordantes
Qui m’apporte l’écho de voix imaginaires.
Yeux fermés, je m’évade sur les ailes de Morphée
En souvenances de songes effilochés.
Je revois les boutons d’or fleurissant les prés,
Mes sœurs les cueillant, agenouillées.
Où sont mes jeunes étés confiants en ma destinée
Que je croyais semés de chemins étoilés ?
Ils m’inspiraient déjà des vers à peine susurrés
Que ma mère écoutait d’un air tout étonné.
Parfois, mon cœur se gonfle de douce nostalgie
Car mes jeunes années se sont fondues,
Brisées dans la nuit de l’oubli.
Là-haut, mes yeux s’ouvrent sur le ciel qui me sourit…
Valéri@ne
Merci pour ce beau partage !!
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