Après la mort de son père, Victor (Zacharie Chasseriaud) emménage au Québec avec sa mère (Aure Atika). Dans son nouveau lycée, il accumule les retards et les rendez-vous chez le proviseur. Un jour, alors qu’il traine sur le toit du bahut, il assiste impuissant au suicide d’un des élèves.Ce nouvel évènement dramatique va entraîner chez lui une perte totale de repères…

Malgré son format carré, qui pourrait avantageusement rappeler celui de Mommy, ce premier long-métrage canadien, signé Christophe Cousin, est loin d’avoir les qualités du film de Xavier Dolan. Ni la mise en scène, ni le scénario, ni le jeu des acteurs ne permettent de s’intéresser vraiment à cette histoire d’adolescent confronté à un double deuil et tenté par le suicide, social sinon physique.Découvert dans Les Géants (Bouli Lanners 2011), le jeune Zacharie Chassariaud traîne le même air renfrogné (et les mêmes frusques) d’un bout à l’autre du film et Aure Atika n’a presque rien à jouer dans le rôle de la mère. 2 temps, 3 mouvements (titre passe-partout s’il en est), c’est plus qu’il n’en faut pour lâcher l’affaire.