Pilote jugé «un peu distrait» par ses supérieurs en 1961, Neil Armstrong (Ryan Gosling) sera, le 21 juillet 1969, le premier homme à marcher sur la lune. Durant huit ans, il subit un entraînement de plus en plus difficile, assumant courageusement tous les risques d’un voyage vers l’inconnu total. Meurtri par des épreuves personnelles qui laissent des traces indélébiles, Armstrong tente d’être un mari aimant auprès d’une femme (Claire Foy) qui l’avait épousé en espérant une vie normale…
Déjà titulaire, à 33, ans d’un Oscar du meilleur réalisateur (pour La La Land l’an dernier), Damien Chazelle fait à nouveau figure de favori dans la course aux nominations avec ce biopic de Neil Armstrong, premier homme à avoir posé son pied sur la Lune en 1969.Présenté en ouverture de la Mostra de Venise (d’où il est assez scandaleusement reparti bredouille), First Man se situe au niveau des plus grandes réussites des films sur la conquête spatiale, de 2001 Odyssée de l’Espace à Gravity, en passant par L’Étoffe des héros auquel il renvoie forcément.Mais, contrairement à Philip Kauffman, Chazelle se garde bien d’héroïser outre mesure les astronautes et de faire vibrer la fibre patriotique (il n’y a même pas la fameuse image du drapeau US flottant sur la Lune!).Le réalisateur franco-canadien fait, au contraire, de la mission Appolo 11 une épopée intime et universelle.Celle d’un homme presque ordinaire (Ryan Gosling dans un rôle taiseux qui lui convient parfaitement), embarqué dans une aventure qui le dépasse, alors qu’il vit un véritable drame familial (sa petite fille meurt d’une leucémie) et que sa femme (Claire Foy) lui reproche de délaisser sa famille.
Tout est vu à travers son regard et le film alterne séquences de vols et scènes familiales.Les premières, filmées de manière presque documentaire, sont formidablement immersives.On ressent physiquement ce que cela pouvait faire d’être enfermé dans une boîte de conserve propulsée hors de l’atmosphère par toute la puissance de la fusée Saturn V. Les secondes, qui évoquent parfois The Tree of Life (Terrence Malick), doivent beaucoup au talent et au charme de Claire Foy, formidable découverte de la série The Crown, qu’on verra bientôt en Lisbeth Salander dans la suite de Millenium.Leur équilibre est presque parfait.Avec ce film, projet piégeux s’il en était, Damien Chazelle confirme qu’il fait partie des grands cinéastes de la nouvelle génération.S’il continue sur sa lancée, on lui promet la lune!
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