Le Moods de Monaco affichait complet, vendredi soir, pour l’unique concert de Robin Trower dans le Sud de la France. Le guitariste Anglais, n’avait plus joué sur la Côte d’Azur depuis Procol Harum, dont il fut l’un des membres, à la fin des années soixante. Étonnant qu’aucun festival n’ait jamais songé à le programmer, si l’on considère que Robin Trower fait partie des grands guitaristes issus du blues boom britannique avec Eric Clapton, Jeff Beck, Jimmy Page et Peter Green...
Sans doute parce qu’il a été souvent considéré, à tort, comme un imitateur de Jimi Hendrix, Trower n’a pas tout à fait connu la notoriété des autres grands guitaristes de sa génération. Son imposante discographie (une vingtaine d’albums depuis 1973) compte pourtant des titres, comme « Too Rolling Stoned », « Daydream » ou « Little Bit of Sympathy », qui méritent de figurer au panthéon de la guitare électrique.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si John McLaughlin, qui s’y connaît un peu en guitare, était dans la salle vendredi pour applaudir son compatriote. Il a pu vérifier que Robin Trower n’avait rien perdu de son toucher magique, de sa technique, ni de son lyrisme flamboyant.
Ombre de géant
À l’issue du concert, j'ai eu la chance de pouvoir échanger quelques mots avec le guitariste. Chaleureux et souriant, mais visblement timide et peu bavard, Robin a accepté de parler de son rapport particulier à Jimi Hendrix, dont on célèbre cette année le 40e anniversaire de la mort. Voici ce qu’il en dit : « En tant que guitaristes de rock, nous vivons encore tous dans son ombre de géant. C’était un génie et il reste le plus grand guitariste de rock de tous les temps. Je ne l’ai croisé qu’une fois dans un concert dont nous partagions l’affiche avec Procol Harum et j’en ai gardé un souvenir extraordinaire. J’ai beaucoup écouté ses disques et je mentirais évidemment si je disais qu’il n’est pas une de mes influences majeures. Mais je ne joue pas dans un esprit d’hommage à Hendrix : c’est ma musique et mon son à moi. Pour vous il ressemble peut-être à celui d’Hendrix mais pas pour moi. Lorsque je compose ou que j’enregistre, je ne pense pas à reproduire son style ou son jeu. Cela me vient naturellement. D’ailleurs, si vous écoutez mes disques, vous verrez qu’il y a des choses qui ressemblent effectivement à ce qu’aurait pu jouer Jimi, mais aussi des choses très éloignées ».
Après ce que l’on a entendu en live au Moods, où il a joué trois nouveaux titres, on sera plus attentif, c’est promis, au prochain album de Robin Trower, dont la sortie est prévue en Europe début 2011.
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Rencontre avec Robin Trower
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