Ratrappé tardivement par le démon de la soixantaine , Alfie ( Anthony
Hopkins) a quitté sa femme Helena (Gemma Jones) après quarante ans de mariage pour
se mettre en ménage avec Charmaine ( Lucy Punch, la bien nommée) une escort girl
au physique très avantageux. Bouleversée Helena cherche le reconfort auprès d'une
voyante qui lui prédit une rencontre. Peut- être s'agit-il de Jonathan (Roger Ashton
Griffiths) le charmant gérant d' une librairie ésotérique qui ne semble pas
insensible à son charme? Mais avant de s'engager, celui ci souhaite consulter
l'esprit de sa défunte épouse. Pendant ce temps, Sally ( Naomi Watts) , la fille
d'Helena songe à quitter son mari Roy (Josh Brolin), écrivain raté qui la trompe
avec la voisine (Freida Pinto). Employée dans une galerie d'art, elle voudrait
fonder sa propre galerie d'art mais aussi séduire son patron (Antonio Banderas).
Tout ce petit monde s'agite dans une histoire placée sous l'egide de Shakespeare et
donc "pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien"...
Si le nouveau Woody Allen déçoit ce n'est pas tant parce qu'il ne
renouvelle pas les thèmes chers au réalisateur, ni parce qu'on y retrouve des
personnages déjà beaucoup vus dans ses films, ni même parçe qu'il utilise des
ressorts éculés, mais parce qu'il n'est ni vraiment drôle, ni vraiment émouvant , ni
vraiment pertinent. On y cherche en vain l'une de ces répliques cultes dont le
vieux maitre New Yorkais a l'habitude de parsemer ses films et on peine à se
passionner pour le destin des protagonistes, que lui même abandonne d'ailleurs en
chemin comme à leur triste sort. Parti pour raconter, comme l'annonce la voix off
en début de film, "une histoire pleine de bruit et de fureur qui ne signifie rien"
, Woody Allen semble avoir oublié le bruit et la fureur pour ne retenir que le rien
ou du moj sle pas grand-chose. Mais, comme d'habitude, ce pas grand chose est si
joliment confectionné et servi (quel casting! ) qu'il passe comme une lettre à la
poste. On espère néanmoins retrouver un Woody Allen plus inspiré pour son premier
film parisien avec (ou sans?) Carla Bruni- Sarkozy.
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Woody Allen: pour le meilleur et le Shakespeare
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