Bien que son nom reste à jamais associé à la fameuse troupe anglaise des Monty Python, et que ses films (Brazil, Las Vegas Parano, L’Armée des 12 singes, l’Imaginarium du Dr Paranassus) soit assez éloignés de standards hollywoodiens, Terry Gilliam est Américain. Cette qualité, souvent oubliée, y compris des cinéphiles, lui vaut de recevoir cette année l’hommage du Festival du cinéma américain de Deauville, dont la 36e édition va se dérouler du 3 au 12 septembre et présentera l’intégrale de ses films.
Il sera accompagné dans les hommages par sa compatriote Annette Bening, inoubliable marquise de Merteuil dans le Valmont de Milos Foreman, et par le it boy du jeune cinéma US, Gregg Araki, dont le nouveau film « sexuellement incorrect » Kaboom a émoustillé Cannes et sort en salles le 6 octobre. Un choix de personnalités qui en dit long sur les nouvelles orientations du Festival. Deauville a délaissé, depuis quelques années déjà, les grosses productions hollywoodiennes, pour se concentrer sur le cinéma indépendant dans ce qu’il a de plus créatif et novateur. Les douze films de la compétition, illustrent évidemment cette ligne « jeuniste », avec une majorité de premiers et deuxièmes films. Après Jean-Pierre Jeunet l’an dernier, c’est Emmanuelle Béart qui présidera le jury de la compétition, notamment composé de Jeanne Balibar, Lucas Belvaux, Tony Gatlif et Denis Lavant.
Le deuxième grand festival français de cinéma (après Cannes) s’ouvre également- et fort logiquement-, cette année, aux séries TV, véritables pépinières de nouveaux talents d’acteurs, de réalisateurs et surtout de scénaristes, dont le cinéma américain se nourrit avec avidité.Entre deux séances de ciné, on pourra ainsi voir quelques épisodes inédits de Modern Family, The Good Wife, Sons of Anarchy ou Dr House et rencontrer leurs créateurs.
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