Me voici donc aux Godeaux pour une semaine, avec une classe réduite : Gabrielle, Firmin et Hubert. Nous aurons un temps superbe toute la semaine, presque trop chaud, même, puisque certains jours nous nous installerons dehors pour faire la classe ! Pendant deux jours je me battrai le soir avec les multiples papillons qui sont attirés par la lumière car la température dans le camion ne veut pas redescendre et je suis obligée de laisser les fenêtres ouvertes. Je vous présente notamment Alphonse, Rufus et Childebert :
Je ne les ai pas tous pris, mais j'aurais pu en faire une belle collection ! Je me perfectionne rapidement en capture du papillon sous verre, avec coinçage de pro par carte postale... Et puis... le troisième jour... je réalise soudainement... que ce truc qui me saoule à s'accrocher au store tous les matins... s'appelle... une moustiquaire ! XD
Les soirs suivants seront donc beaucoup plus tranquilles au niveau de la lutte papillonnaire : les vilaines bêbêtes restent dehors !
Mais d'autres animaux terrifiants décident de prendre le relai pour me mener la vie dure... j'ai nommé... les PUNAISES !!! Baaaah... Je déteste ces saloperies, notamment depuis un épisode tout à fait savoureux de l'année dernière intitulé "Duel dans la R5". Et il faut dire qu'aux Godeaux, il y en a, de la punaise. Comme le camion est ouvert une bonne partie de l'après-midi à cause de la chaleur elles en profitent pour se faufiler, et prennent un malin plaisir à réapparaître juste au moment où je vais au lit, histoire de pimenter un peu la soirée. Le meilleur sera sans doute le soir où, en tendant la main vers le rouleau de papier toilettes...
Elles m'en veulent, j'en suis sûre, elles le font exprès pour me rendre folle !!!
Mais non, ne vous inquiétez pas, cette semaine n'aura pas été qu'une longue lutte contre ces affreux insectes qui me veulent du mal. L'école avec les trois petits est déjà beaucoup plus cool, et nous en profitons pour faire les choses vite compliquées à cinq ou six, comme la peinture. Nous prenons donc un moment pour peindre les couvertures des cahiers de vie. Cette année sera celle du bleu, puisque les trois cousins veulent peindre le fond de cette couleur. Un "rouleau à poussins" que nous n'avons jamais utilisé les tente bien également. Pour les dessins, une jolie maison pour Gabrielle, maison également pour Firmin, avec un lit (sachez que le sommeil est une chose très importante pour Firmin : un matin il arrive avec un peu de retard à l'école et en pleurant, c'est un véritable drame, "il a dormi tard, ses parents ne l'ont pas réveillé, il n'a pas eu le temps de jouer et il va devoir rester pendant les récrés pour terminer son travail"... parfois j'ai un peu l'impression d'être une tortionnaire ! XD). Pour Hubert, enfin, un géant dont les attributs masculins sont vraiment très développés... serait-il en pleine construction de sa personnalité de "mec", comme il dit ?!
Pendant les récréations, quand ils ne jouent pas dehors, les enfants aiment aller dans la "salle de répêt" : il y fait frais et ils s'amusent comme des fous avec les tapis, notamment le gros qu'ils remontent et font tomber après être montés dessus, ceci à l'infini... Je suis impressionnée par leur force car c'est sacrément lourd, mais même Hubert parvient à le relever tout seul.
Marius, de son côté, profite aussi du beau temps sur son super tracteur...
Et il a même droit, un jour, à un petit tour sur le gros "tracteur" de son papa, pour une petite tonte de l'herbe.
Je profite également d'un petit tour dans le jardin pour vous présenter la couvée de l'été (même si ce ne sont plus à proprement parler des poussins...) :
De mon côté, ayant plus de temps pour moi le soir, je décide de monter un petit fil car ça fait bien longtemps que je n'en ai pas fait et je dois avouer que ça me manque un peu. Didier m'aide pour installer le leur, qui est encore un peu plus bas que le petit fil de Jean : c'est bien, je ne tomberai pas de trop haut ! L'installation sera épique... D'abord Didier me demande d'aller chercher un câble à l'arrière du vieux camion. En y arrivant j'en vois deux, j'en prends un au pif en me disant" évidemment ce sera l'autre qu'il fallait", et effectivement... celui-là ne convient pas ! Mais bon, en fait le second non plus. Didier en trouve un autre puis me demande d'aller chercher quatre cales, dans le "coffre des cales" du camion du chapiteau, "tu sais, à l'arrière". Je vais donc au camion et me mets en devoir d'ouvrir le coffre arrière gauche : il est difficile, mais je finis par y arriver, et là... point de cales, mais moult tuyaux. Bon... Je le referme (les charnières ne sont vraiment pas évidentes!) et vais donc vers le coffre arrière droit. Même galère pour l'ouvrir (oui j'ai de la guimauve dans les bras), et... toujours pas de cales ! Bon... Je vais ouvrir le coffre avant droit en me disant "je suis sûre que celui des cales ce sera celui dans lequel je regarderai en dernier". Je ne me trompe pas, les cales ne sont pas là non plus. Je contourne le camion pour revenir à mon point de départ, et c'est là que je trouve Didier, devant le coffre avant gauche donc : il commençait à me trouver longue à revenir et est en train de prendre les cales lui-même ! Plom plom plom...
Nous terminons l'installation du fil et je dois dire que c'est beaucoup moins scientifique qu'avec Jean, qui m'avait tout expliqué avec beaucoup de rigueur : l'angle et la longueur du câble du tirefort, la tension dans les sangles, les accroches. Là c'est plus près du "mais ouais, ça va le faire comme ça, t'en fais pas, pis tu fais pas des saltos dessus non plus ! ". Et en effet, ça le fait ! Je suis même plutôt satisfaite de l'alignement...
Je prends quand même quelques photos histoire de faire faire une syncope à Jean : les accroches des pieds, la sangle vrillée, le câble du tirefort qui fait limite la même longueur que le fil lui-même... Je suis sûre qu'il va aimer ! XD
Et pour achever le tout, voici mon super équipement pour faire du fil :
Bin oui, je n'ai pas de chaussons et Jean n'est pas là pour me prêter les siens, alors je fais avec les moyens du bord. Pas terrible pour la tenue sur le fil car ça roule sous le pied, en revanche j'ai vraiment l'impression que ça aide sur les demi-tours car je les réussis quasiment tous ! Bon d'accord c'est un peu de la triche... d'accord... En tout cas j'en ferai plusieurs fois tout au long de cette semaine et ça me fait bien plaisir, d'autant plus que je craignais de devoir reprendre au début, n'en ayant pas fait pendant plusieurs mois, mais non, ça va ! Le deuxième jour d'ailleurs Hélène me prête des chaussons de gym, ce qui me permet de retrouver de meilleures sensations... mais aussi les douleurs ! J'avais oublié que ça faisait si mal aux pieds ! Et évidemment, les demi-tours redeviennent compliqués car je comprends que ce qui me fait tomber... bin c'est que je suis douillette, et quand j'ai mal je préfère tomber. C'était p'têt bien, en fait, les baskets ! XD
Lorsque le week-end arrive je me dis que je vais pouvoir profiter de ce beau temps mais malheureusement un mal de gorge qui traînait depuis deux jours a décidé de choisir le week-end pour me montrer l'étendue de ses pouvoirs et je tombe vraiment bien malade pile pour le week-end... Qui se résumera donc à peu près à ça :
En plus il y a un problème de connexion internet qui nous coupe du web tout le week-end... C'est dur ! Pour une fois j'en arriverais presque à regretter de ne pas avoir la télé ! Je parviendrai seulement à me traîner pour aller faire quelques courses, et notamment acheter... de la Bernache, ma grande découverte de cette rentrée ! Mamie Monique nous en avait apporté à Joué-les-Tours et j'avais adoré : c'est très doux, très sucré, une petite fraîcheur d'agrumes... Mais attention, assez fort en alcool (11%) : je pense que c'est la boisson la plus traîtresse que j'aie goûtée jusqu'ici car on ne sent vraiment, mais vraiment pas l'alcool, ça se boit limite comme de la limonade. La Bernache est donc une spécialité de la Touraine, dans le même esprit que le vin nouveau, qui fête la fin des vendanges. Le jus de raisin est au tout début de sa fermentation, c'est donc un mélange trouble et pétillant qui nécessite des bouchons spéciaux avec un tout petit orifice permettant d'évacuer l'air. Malheureusement il y a autant de bernaches que de vins, et celle que j'ai achetée sera très loin de celle de Mamie Monique...
Seule petite nouveauté du week-end : désoeuvrée mais trop crevée pour bouger j'en profite pour faire un peu de déco dans le camion, avec notamment l'accrochage de mes diverses photos et cartes, que je remettais au lendemain depuis deux semaines.
Nous refaisons un jour d'école lundi, avant le (re)départ en tournée, prévu le lendemain en direction de Parassy.
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