Je ne pensais pas spécialement parler du mariage de mon frère ici, mais finalement si, et vous allez vite comprendre pourquoi !
Précisons d'abord qu'il a eu lieu à Aubagne, ce qui explique les 8 heures de train pour y parvenir : en dehors de Brest, je vois mal ce qui pouvait être plus loin que Saint-Romain de Colbosc !
Comme tous les mariages je pense, des petites péripéties sont venues ponctuer la journée : orage menaçant (les grondements de tonnerre en pleine cérémonie à l'église ça a de la classe, je vous jure!), mon frère qui avait oublié le CD des musiques chez lui... Mais ma foi, ceci ne les a pas empêchés de se dire oui, par deux fois.

Je vous demanderai d'ailleurs de bien observer les photos ci-dessus, et de trouver quel détail a changé entre le début (à la mairie) et la fin (à l'église). Celui qui trouvera la réponse gagnera une explication sur ledit changement (cachez votre enthousiasme), plus un paquet de bonbons à la violette ! Allez hop j'attends les réponses !
Voici deux autres photos prises un peu plus tard : les mariés, seuls au monde, et mon autre frère, sa femme et leur fille, juste pour le plaisir parce qu'elle est trop belle ma nièèèèce ! (c'est mon blog je fais ce que je veux d'abord)

Venons-en donc maintenant à la raison pour laquelle je parle de ce mariage ici, car il y a un rapport, bien qu'un peu lointain, avec la Famille Morallès. Vous souvenez-vous des lanternes célestes lancées par Bastian un soir de printemps à Cestas ?... (pour les mémoires défaillantes, vous pouvez aller revoir ça ici : https://www.test.ipernity.com/blog/linsay/320273 )
Je savais que mon frère (Thomas, celui qui se mariait) aurait adoré ça (lui aussi avait vu Raiponce au cinéma !), j'avais donc rapidement eu l'idée d'organiser quelque chose dans cet esprit pour son mariage. Evidemment il fallait que cela reste une surprise... J'avais donc demandé à Bastian à quel endroit il achetait ses lanternes, puis, en discutant, comme je lui avais dit que j'en voulais seulement deux, il m'avait répondu "Ah mais attends si tu n'en veux que deux je te les donne, moi, c'est justement ce qui me reste!". Entre temps, forcément, Thomas avait vu les photos sur mon blog et l'idée avait germé dans sa tête de préparer quelque chose comme ça pour leur mariage... Argh... Je lui avais dit, restant assez vague "Ouh la mais tu sais je crois que c'est compliqué pour en avoir, faut les faire venir d'Asie etc". Ni une ni deux, après une petite recherche sur internet, il m'avait répondu que non non, en passant par un site anglais on en trouvait et on pouvait les importer sans problème. Re-argh... Je n'ai eu d'autre choix que de jouer sur la corde du danger : "Ah bin oui mais tu sais en plein mois de juin, dans le sud de la France, c'est certainement interdit, les départs de feu, tout ça, pfiou la la, non non, bien trop dangereux!" (entre temps, j'avais vérifié, justement, la faisabilité de la chose auprès du frère de la mariée, qui est pompier!)
Heureusement, Thomas avait fini par lâcher l'affaire ne se disant "Ouais c'est vrai ça craint, on va laisser tomber". Ouf !
Mon projet, qui se limitait à la base à deux lanternes (une pour chaque marié, je trouvais ça romantiiiique), a finalement gonflé et s'est transformé en lancement d'une vingtaine de lanternes, avec participation des invités.
Nous avions donc toutes les lanternes dans une voiture, prêtes pour le grand lâcher.
Juste au moment de se mettre à table, il se met à pleuvoir trois gouttes (le moment fixé c'était entre le plat et le fromage) et, avec Nicolas (mon frère aîné), nous nous disons qu'il faudrait peut-être faire un essai avant, histoire que ce ne soit pas un fiasco total devant les mariés et leurs 90 invités. Nous nous éclipsons donc discrètement et allons sur le parking pour prendre une lanterne et la lancer. Nous nous abritons un peu sous des arbres le temps de la déployer et de l'allumer. Nous reculons vers le parking, le vent se dirige justement du parking vers les arbres, je dis à Nicolas "Euh, on recule encore un peu là non ?", mais il me répond, confiant : "Oh, ça devrait aller là quand même..." A peine avons-nous lâché la lanterne que nous réalisons notre erreur : non non, ça ne va pas aller du tout, elle s'envole en direction de ces grands arbres et... se coince dans l'un d'entre eux ! Nous nous retrouvons comme deux gamins qui auraient fait une grosse bêtise, ne sachant que faire. Je pense un moment que l'arbre où elle s'est coincée est un résineux, je vois déjà l'arbre en feu, le camion de pompiers, la mariée en pleurs et moi en fuite en Azerbaïdjan... Argh... Ne sachant que faire, nous allons chercher le frère de la mariée (qui est pompier, je vous le rappelle), et là, de retour sur le parking... plus rien ! Nous supposons que la lanterne a du se décoincer toute seule... et je m'aperçois en même temps que l'arbre en question était un feuillu... Ouf ! Nous faisons un nouveau lancer, en nous éloignant beaucoup plus des arbres cette fois, et la seconde lanterne s'envole tout là-haut : parfait !
Un peu plus tard dans la soirée, nous ferons donc ce fameux lâcher de lanternes, qui sera à la hauteur de nos espérances et enthousiasmera tout le monde. Les mariés ont deux lanternes spéciales, pour ma part je suis occupée à faire le tour des gens qui en ont une pour les aider à les manipuler donc je ne verrai pas grand-chose, mais heureusement il y a eu plein de photos que je partage avec vous :



Alors merci Bastian de nous avoir fait découvrir ces lanternes, ce fut un très joli moment. :-)

Edit : la grande gagnante est Coraline, qui a trouvé la première ce qui avait changé entre la mairie et l'église... le bouquet de la mariée ! En effet, la tradition provençale veut que la mariée, lors de la cérémonie à l'église, aille déposer en "offrande" son bouquet de fleurs fraîches dans la chapelle de la Sainte Vierge et en reparte avec un bouquet en tissu. Comme quoi on en apprend tous les jours !