La journée commence difficilement : en me levant, je décide de me laver les cheveux. Jusqu'ici, rien de bien anormal me direz-vous... Sauf que la pression de l'eau semble très faible par rapport à la normale. Mais comme je suis une fille optimiste (ou obstinée ?!), je me dis" bah, pas grave, je me débrouillerai avec ça". Et bien évidemment, au moment de me rincer... un filet d'eau ridiculement petit... et en alternance chaud/froid. Un vrai bonheur !
Il s'avère en fait que nous sommes une vingtaine à tirer de l'eau en même temps et que forcément, la capacité de débit n'est pas extensible à l'infini. De plus, il semblerait qu'il y ait en ce moment des travaux sur les canalisations dans le coin... Quelques gros mots (pour ceux qui l'ignoreraient encore, je ne suis vraiment pas du matin) et tentatives "je ferme/ je rouvre les robinets" plus tard, me voici à peu près rincée...
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Carole. Nous lui confectionnons une carte d'anniversaire en grand secret, aidés par Zélie, la fille de Karine, celle qui fait la cuisine pendant le stage (et à qui je tire mon chapeau au passage parce que c'est super bon ses petits plats ! Hier du poulet avec une sauce aux olives et à la coriandre... un délice!).
L'après-midi passe trop vite : j'écris un petit texte sur une photo de Bruno qui m'inspire, et il est déjà 16h30 ! Je retourne sous le chapiteau pour voir le "spectacle" : même principe qu'hier (associer texte et activité circassienne), parfois juste retravaillé, parfois complètement différent. Voici donc la suite des photos de ces moments, avec Serge, le metteur en scène de "Michto", puis les autres participants au stage (hors Morallès) :
Plus tard, en entendant Didier jouer de la musique avec Fanny et Julien, j'entends le son d'un instrument que j'aime beaucoup... Mais avec lequel je me mélange toujours les pinceaux : je ne sais jamais si il s'agit du hautbois ou de la clarinette.
Je pose donc la question à Léon. Il me répond :
- Bin c'est son saxophone.
- Mais non Léon, je ne te parle pas de son saxophone, ça c'est bon, je sais le reconnaître, je te parle de l'instrument fin et long dont il jouait tout à l'heure.
- Mais oui, c'est son saxophone !
- Enfin Léon je ne te parle pas de ça, l'AUTRE !!!
- Mais je sais ce que je dis, c'est son saxophone alto !
Mouais... Je ne suis toujours pas convaincue et redemande ça à Didier un peu plus tard. Il m'explique que c'est son saxophone alto, qu'il a acheté il y a peu de temps. Bien bien bien... (s'éloigner en sifflotant, l'air de rien...) Bon, OK, OK, j'admets ! C'est la honte, totale et irrécupérable... En même temps il y a au moins un côté positif : moi qui avais tendance à culpabiliser en me disant que je ne faisais pas assez de musique et de chant avece eux, ma foi... Je pense que ce n'est pas si grave ! (il faut savoir également que Léon a un répertoire de chanson française assez impressionnant : Ferré, Brel, Bourvil, Brassens, Gainsbourg, mais aussi du plus récent comme La rue Kétanou, Bénabar, Les ogres... il est incollable!)
Nous fêtons l'anniversaire de Carole à l'apéro (je ne l'avais pas dit, mais il y a trois jours c'était celui de Max, le fils de Bernard et Sylvie... il y a toujours quelque chose à fêter dans cette famille!). Hubert, Gabrielle et Zélie lui offrent leur carte.
Petite anecdote qui m'a bien fait rire : Zélie dessinait un bébé avec une robe, dans un berceau, sur sa partie de carte. Une discusssion s'engage sur le sujet : Firmin dit que dans le ventre de la maman, il n'y a ni berceau ni vêtements. Je demande donc "Mais alors, le bébé, dans le ventre de sa maman, il est comment ?". Et Hubert de répondre : "Bin il est, euh... en viande!". Poétique, n'est-il pas ?! ;-)
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