Quel bonheur, ce temps... Pas froid, jolie lumière, pas le sol du camion tout dégueu... La joie ! Ne faisant pas d'école cet après-midi je me disais que je pourrais peut-être filer un coup de main mais hier Bernard n'a pas eu l'air enthousiasmé par ma proposition ! Je décide donc de faire une mousse au chocolat pour ce soir (nous dînons ensemble car Johanna a prévu de nous préparer un bon plat). J'ai toujours eu quelques difficultés avec les proportions et c'est une mousse géante que je fais, par peur de ne pas en faire assez : 15 oeufs et 600 grammes de chocolat, j'espère qu'ils auront encore faim au moment du dessert ! (c'est pour ça, j'ai dû me forcer à en faire disparaître une partie pendant la préparation ! )
Je pensais aller faire des courses car il me manquait quelques oeufs et le chocolat (ingrédient principal!), mais quand je demande à Hélène où je peux aller en acheter, elle me propose immédiatement de me donner ce qui me manque. Je refuse d'abord, car il me faut quand même trois grosses plaquettes, six oeufs et du sucre vanillé, mais elle insiste... C'est aussi ça que j'aime ici : on donne, on échange, on aide... Bel esprit que celui de la famille Morallès, vraiment...
Je galère un peu avec les plats : il me faudra pas moins de deux casseroles, deux bols, un saladier et un grand faitout pour arriver à mes fins ! Mon frigo me fait rire : carottes, endives, compotes sans sucre, yaourts 0% et... deux énormes saladiers de mousse au chocolat. Qui a dit que les filles étaient pleines de paradoxes ?!
Quand je sors cette fameuse mousse du frigo, au dessert, je suis prise de sueurs froides : en plantant la cuillère dedans ça me semble vraiment, VRAIMENT dur, pour une mousse ! Après dégustation, je trouve en effet que la consistance est un peu trop dense, mais tout le monde semble la trouver bonne (et c'est vrai que, au niveau du goût, je ne trouve rien à redire).
Nous finissons le repas avec un petit verre de rhum apporté par Bastian : c'est bon, j'ai compris, c'est vraiment impossible de tenir un régime, ici ! Je bouquine un peu avant de me coucher, et juste au moment où je pose le livre... "Vrrrrr", une grosse punaise passe à deux doigts de mon oreille en vrombissant. La douce torpeur qui me prenait s'est évanouie d'un coup ! Je ne sais pas d'où elles viennent, mais j'en trouve régulièrement et je déteste ça ! Je mettrai quelques temps avant de m'endormir, enfouie sous la couette jusqu'aux cheveux. Oui, pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué : J'aime pas les bêêêê-teu ! Mais je me soigne. :-D
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