Et c'est reparti ! Enfin... pas vraiment reparti car nous restons à Monthodon cette fois : pas de tournée mais les gradins du nouveau chapiteau sur lesquels il y a du boulot à faire. Je n'aurai donc que Gabrielle, Firmin et Hubert pour ces dix jours. J'arrive en fin de matinée, l'après-midi se passe tranquillement : il fait un temps magnifique, ça fait du bien ! Comme nous allons travailler sur les plantations, nous réalisons pour chacun un "bonhomme-persil" : un rouleau de papier toilettes, du terreau et des graines de persil dans un pot de petit suisse, et voilà de quoi observer la pousse des "cheveux-plantes" pendant cette période (en espérant que ça pousse vite et bien !).
Dans la même veine, je réalise le soir un jeu de "bataille de fleurs" (même principe que la bataille, sauf qu'il s'agit ici d'avoir les fleurs les plus grandes). Je remercie au passage "Monsieur Moustache", qui a un site internet fort bien fait, que connaissent très certainement les instits de maternelle qui sont dans la salle ! Bon, découper les quelques 72 cartes (après les avoir plastifiées) me prend un certain temps, mais c'est le résultat qui compte...
Après avoir fait un coup de propre dans le camion je pars faire quelques photocopies en laissant la porte ouverte pour que ça sèche, mais Bernard me chope au passage pour prendre l'apéro avec eux. J'y reste un certain temps, quand je retourne à mon camion il fait nuit et... bien froid ! Au moins c'est aéré !
Cette fois pas de Bruno avec moi, il faut bien qu'il aille travailler de temps en temps ! C'est un peu bizarre, du coup, mine de rien je n'étais pas partie sans lui depuis octobre. En même temps il va falloir que je m'y habitue pour l'année prochaine. Je vais essayer de profiter de ces dix jours pour faire tout ce que je remets à plus tard depuis le début de l'année... Des choses passionnantes du genre : tri, inventaire du matériel et rangement !
Au moment d'aller au lit je réalise tout à coup que mes oreillers et ma couette sont... dans le camion de Bernard et Sylvie ! Je les avais mis là-bas, dans la cabine, pour qu'ils ne prennent pas l'humidité... Il est presque minuit, j'ai la flemme d'aller les chercher, d'autant plus que quand j'étais allée les poser j'avais appuyé sur le klaxon sans faire exprès, en redescendant du camion. Vu l'heure je préfère ne pas tenter ! Heureusement il y a une vieille couette à l'arrière de mon camion, je me débrouillerai avec !
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