La journée commence avec le « marché » : un ami de Didier, producteur bio, vient nous proposer différents légumes. Je ne suis pas encore prête donc c’est Bruno qui y va : il revient avec des pommes de terre, des courgettes et des grosses tomates. J’adore le goût de ces tomates, ça change vraiment ! (bon, Bruno n’est pas fan…) Les pommes de terre sont un peu sucrées, on aime bien aussi !
Aujourd’hui le four va fonctionner toute la journée : ça a été plus ou moins le cas hier, mais il a fallu le couper quand nous sommes partis à Nantes. C’est qu’il faut les faire cuire, maintenant, ces statues en pâte à sel ! En plus elles ne tiennent pas toutes dans ce petit four, il faudra le faire en deux fois. En regardant sur internet j’ai vu qu’ils comptaient environ deux heures pour un objet de deux centimètres d’épaisseur. La grosse boule d’Hubert doit bien faire dix centimètres d’épaisseur… Je vous laisse faire le calcul !
Le spectacle a lieu l’après-midi, je m’occupe donc de Firmin et Gabrielle pendant que Bruno prend une nouvelle série de photos, en se plaçant cette fois sur le côté droit de la scène, pour changer de point de vue. Le seul problème, c’est qu’il a oublié d’enlever de sa carte les photos d’hier. À même pas la moitié du spectacle, il se retrouve donc coincé car sa carte est pleine… Ce sera pour la prochaine fois!
Après le spectacle je pensais qu’on ferait plus un goûter qu’autre chose, car il n’est même pas 19 heures. J’ai vu que Mamie a préparé une tonne de crêpes, je me dis donc que je vais juste apporter un thé, que ça suffira bien… En effet nous mangeons bien quelques crêpes arrosées de thé… jusqu’à ce qu’arrivent la charcuterie, le fromage, la tarte à la tomate… et les huîtres ! Un mareyeur qui vient de Nantes a apporté une énorme bourriche d’huîtres et des coques… Carole et lui passent je ne sais combien de temps à les ouvrir, pendant que Léon et Gabrielle tournent autour des bancs qui servent de tables, une assiette à la main, pour nous les donner. Je crois que la jolie robe de Gabrielle a été bien baptisée, ce soir-là ! Bruno se régale avec les huîtres, on mange copieusement et du coup j’ai un peu honte de n’avoir apporté qu’un simple thé ! Je me promets de me rattraper la fois suivante !
Quand nous ressortons du chapiteau il fait nuit. Je m’aperçois qu’il est plus de 21 heures et que j’ai des choses à terminer absolument ce soir pour la classe, car demain c’est le dernier jour ! Je file vite dans le camion de Carole, où est installé le bureau, pour scanner et imprimer différentes choses (un travail pour Firmin et Hubert, le conte qu’a écrit Augustin, la leçon de Léon sur la Révolution française, et une fiche d’exercices pour Gabrielle)
Arrivée à mon camion, je peux enfin éteindre le four : la pâte à sel a l’air cuite. Si nous avons le temps, nous la peindrons demain matin. Déjà l’heure de se mettre au lit… Les journées passent à une vitesse folle, ici. C’est sûr, pas le temps de s’ennuyer…