C'est déjà le jour du départ. Refaire à nouveau les mêmes gestes, avec un peu moins d'appréhension cette fois puisque ce n'est plus la première. Je me suis levée trop tard, j'attache tout un peu à l'arrache, un tiroir rempli de feutres tombera pendant le voyage mais j'ai assuré le principal (frigo, four, radiateur et imprimante). Mon camion quitte la place dans la pâleur pastel du petit matin. Derrière, on peut voir le sympathique paysage que j'avais sous les yeux au réveil.

Au revoir Echirolles, son curieux petit kiosque tout penché, ses châtaignes, son tramway et cette fresque impressionnante qu'on voyait par la fenêtre du tram.

Au revoir les montagnes embrumées que je regardais avec les enfants en leur disant "Vous avez vu, si on grimpe tout là-haut on peut toucher les nuages".


J'ai encore des bonnes courbatures de ma course dans la montagne d'avant-hier. Je ferai à nouveau le voyage avec Sylvie. Est-ce parce que nous allons faire une halte d'une journée et demie à Monthodon, chez Didier et Hélène, que cela ne nous excite guère ? En tout cas il nous semblera beaucoup plus long que le voyage de l'aller...
Fragment d'une aire d'autoroute un peu vétuste. Je ne sais dans quel sens le mettre, mais j'aimerais le voir un jour en tableau, je le trouve très graphique :


J'aime aller quelque part mais j'aime également en repartir. C'est aussi ce qui fait le prix des choses, je commence à le comprendre.