Saison d'hiver,
pas le moindre vers.
Saison de déprime,
pas la moindre rime.
Nourri par la poésie
écrite par les autres,
je soupire après la vie
des divins apôtres.
J'attends la sève du printemps,
je ne rêve que de beau temps,
d'un extraordinaire voyage
en quelque pays lointain.
Mes rêveries me semblent mirage
et tout en ce monde me semble vain.
Echo de beaucoup de catastrophes,
pourquoi y ajouter quelque strophe?
Désenchantement?
J'attends la sève du printemps.
Je ne rêve que de beau temps.
Ailleurs, l'herbe serait-elle plus belle?
Ah! Que reviennent les hirondelles!
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Jean-Luc Rolland
24 mars 2010
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