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Une bonne préparation vaut mieux que se laisser surprendre. Il faut, si possible, éviter de rentrer avec des photos floues, surexposées ou avec un sujet disparu de l'image car trop rapide. C'est le sujet de ce chapitre consacré à la préparation de mon escapade photographique entre l'ile Louise et l'ile Burnaby sur la cote Est des iles de la Reine Charlotte dans la réserve de Gwaii Haanas. Les baleines ne resteront pas là, tranquillement à attendre devant le photographe, à sourire avec une risette complice. Il faut agir vite, il y aura du mouvement. L'appareil devra être préalablement réglé pour les scènes à observer. Tout d'abord il me semble sage de compléter la lecture de la documentation papier par de l'observation de terrain. Il y a parfois beaucoup d'écart entre la chose lue et la chose vue. Les premières journées seront consacrées principalement à cette observation et à l'adaptation des réglages de base des boitiers et des objectifs. Les baleines se signalent principalement en remontant à la surface pour éjecter l'air contenu dans leur poumon, montrent la courbe de leur dos puis la caudale pour finalement sonder les profondeurs marines. Cette séquence peut, heureusement, être répétée plusieurs fois avant que les baleines ne disparaissent de l'objectif. Début mai le krill et les bancs de poissons sont habituellement très présents en surface des eaux du détroit d'Hécate. Les séquences de comportement de "lunge feeding" seront donc fort possible. Lors de cette action les baleines emprisonnent les bancs de nourriture en les entourant par des filets de bulles, d'autres baleines remontent au milieu de ce filet de bulle, gueule grande ouverte, et remontent en surface en avalant tout se qui entre dans la gueule béante. Les baleines à bosses peuvent avoir d'autres comportement comme les sauts, le frappement de l'eau avec la caudale ou par les nageoires pectorales. Pour capter ces séquences qui durent peu de temps les réglages adaptés au boitier supportant le 70-400mm seront "priorité à la vitesse" et "rafale". La vitesse sera calée si possible sur au moins 1/800e de seconde. Les ISO adaptés à l'ensoleillement. Pour le grand angle le boitier sera réglé en priorité à l'ouverture avec un diaphragme adapté à l'ensoleillement. Les ISO seront, si possible, calés sur 100 ou 200 ISO maximum. Il faut que l'autofocus du 70-400mm soit rapide. L'objectif doit être réactif. Comme les animaux seront suffisamment éloignés, le limiteur de déplacement de l'AF de l'objectif sera utilisé en permanence. Le problème ne se pose pas pour le grand angle. Si possible, les cartes mémoires doivent enregistrer rapidement les images sous peine de bloquer un temps le boitier. J'ai testé des cartes rapides "extreme pro 45 Mb/s". La différence, avec mes boitiers, n'est pas palpable par rapport à mes SD Class 10. J'en resterais là. Pour gagner en réactivité humaine, il n'est pas question de changer d'objectif en pleine action. Les deux boitiers seront équipés d'une focale différente avant chaque départ et ce, pour la journée. |
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Prochains articles (sous réserve de modifications) : la suite et complétude du blog à mon retour | |
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