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  • It rains on Madeira - Chove na Madeira

    Madeira Island (3)
    It rains on Madeira. I become bored at this land emerged from the Atlantic by irony of a sinking continent against the submerged silence. Light first trees after Gonçalves Zarco after people after tourists at last with smiles of white orchid invented the good weather myth to sell the island which becomes a liquid prison when rain. Chove na Madeira. Canso-me de…

  • Madeira sky - Céu da Madeira

    Madeira Island (5)
    I draw gliding clouds in Madeira's sky at night they pile up spilled waters soon return to the sea at gallop on streams. Fresh waters run liquid rumours of mountain pulsate in my body's arteries. I release the words through my last wind of useless passion flag's life pleasure on smiling lips. I want the silence picks me up by surprise in the tumultuous words' running at gallop on s…

  • A tout prendre

    La soif de mes orages ne se laisse pas conter il faudrait dix mille vies plus une encore pour aligner le sang et la plume le vaudou et la vague la peau et ses cent goûts si tu sens là ce qui se trame il faut aller chercher plumes dehors l'encre de nos amarres en croix de bois et fer en silences assouvis en mers de corsages en échos de mots qui font des ah et des oh en volutes d'anciens pas tangués qui dansent autour des tables à m…

  • Rien

    le souffle oh tremble oh ne tremble pas hésite repart vacille se tord s'élance arrose nos langues en cadence s'essaie à escalader nos yeux jusqu'à ce que le sang s'imprime sur nos cuisses qui s'ouvrent, se ferment tremblent ne tremblent pas hésitent se tordent s'élancent

  • le premier après les ailes à terre

    En mon sang se coulent toutes nos veines les chemins harassants de nos vieilles habitudes se croisant avec les espoirs à peine perdus qu'aussitôt retrouvés pour trébucher encore sur les ornières de nos chemins et nous en rions encore de ces pas menus en forme de soleil au cou coupé

  • Et si c’était pour encore (écrit en novembre 2007)

    Et si je devais encore partir pour le pays obscur pour cette étoile que ne voient que les deux amants pour la solitude partagée des mots pour le rêve éveillé et pour le sommeil-surprise Si je devais encore sentir cet élan, là, vous savez, la peau les mots, la peau, les mots, la peau l'urgence, la douceur,cette étreinte de moi l'explosion dans la poitrine Si je devais me jeter encore à corps perdu dans cette antre de chair et d'encre, qui s'ouvrira pour off…

  • LA BELLE AU BOIS DORMANT (texte de 1997)

    Lola connaît par cœur les heures subtiles de fatigue attendue, vieillie, qui s’entasse et laisse des traînées dans les yeux et sur les joues. Elle connaît ce goût différent dans la bouche, une tiédeur molle, un bâillement retenu depuis trop longtemps. Le corps veille à petits feux, clignote doucement. Elle a l’impression que tout ce sommeil en retard est irrémédiablement perdu, tant d’heures volées au repos, tant de luttes, l’ennemi combattu à coups de pilules, de poudre, de café, des habitudes…

  • Nous serions

    Nous serions des bûcherons à la recherche du coeur des arbres pour y glisser le tressaillement de ma main à la douceur de ta peau Nous serions des algues se balançant dans l'onde et nous cacherions les poissons du désir sous nos vertes ondulations Nous serions l'asphalte fumant sous le soleil du mois d'août et nous collerions aux chaussures à talons des belles dames qui passent Nous serions des oisillons attendant la becquée se disputant leur tour, se donnant des coups de becs dans le duve…

  • clapotis

    quand nous somme si près les liqueurs de nos âmes se donnent à boire alors même que nos yeux ne savent plus ce qu'ils voient alors même que nos mains ne savent pas ce qu'elles font alors même que nos corps n'y sont plus tant ils y sont

  • Un jour comme un autre

    Au bleu de mes veines Anna, ton miroir m'enracine cette césure parfaite aux longs sanglots à l'ironie subtile aux cheveux qui flottent et ne se laissent pas attacher "Pourquoi, Anna, Anna, restes-tu seule avec toi ?" dit la chanson et la langue qui roule sait tout du fond des âges, des lits, même au milieu de la foule même au milieu d'un amour celui-là même qui dit "je t'aime, Anna, Anna" et la chanson continue "ce jour-là tout changera"

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