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Image floue, car le ferry, qui a pris son temps pour arriver, a des hublots encombrés d'embruns, et l'étage découvert est un salon VIP. Dégueulasse. En tout cas on voit bien des strates et des formes d'érosion.

Le port de ferries de Santorin est complètement excentré, et on y accède par une route en lacets, où se croisent des bus, qui n'a pas grand-chose à envier à celles des Andes.

Saisissante fresque représentant des singes bleus qui jouent, sachant que l'espère n'était pas présente sur place. La fresque couvre plusieurs murs, j'ai préféré ne mettre qu'un détail.

Le musée de Fira est riche, mais conçu sur un seul niveau. On y trouve les fresques qui ornaient les murs des maisons du XVIIe s av. J.-C. d'Akrotiri, visité hier. Ici, des ornements floraux. C'est différent de l'art pariétal crétois.

Autre trouvaille de la nécropole de Thira antique, cette réplique d'une maison contenant de menus objets. C'était probablement votif, d'une manière ou d'une autre.

Au musée de Fira, une collection modeste, vampirisée par le musée d'Athènes. Mais il y a cette statuette retrouvée dans une sépulture de Thira où j'étais hier.

En regardant en arrière, l'éperon rocheux avec la cité antique. A droite, Perissa.

Point culminant de l'île, avec en son sommet un observatoire et un monastère moche. Je pensais descendre sur Perissa et je me suis rappelé que dans les jeux vidéos open world, la première chose à faire, c'est d'aller vers le point culminant. Et pourtant il faisait chaud, à 2-3 h de l'après-midi, après une nuit blanche en avion.

Un jour, j'aurai un drone.

L'éperon de Thira a u vent, ce qui est agréable, mais est très aride. Les maisons les plus anciennes, mais aussi celles d'époque hellénistique/romaine étaient dotées de citernes souterraines. Aujourd'hui, face à l'afflux touristique, Santorin s'est dotée d'une usine de dessalement. Autre temps, autres moeurs.

Au pied du piton s'est développée la station balnéaire de Perissa, réputée pour sa plage de sable noir volcanique.

Façade d'un tombeau monumental d'époque hellénistique, à l'entrée de la cité. On suit une voie à flanc du piton qui domine l'Egée.

Santorin est aujourd'hui une île en forme de croissant. Auparavant, elle avait une forme ronde, jusqu'à ce qu'une formidable explosion creuse une incroyable caldeira marine en son centre. Dans l'Antiquité, la principale ville s'est reconstruite sur un piton rocheux, au sud-est, le plus loin possible du cratère. Pour accéder au site de Thira antique, il faut monter ce tortueux chemin depuis Kamira, station balnéaire très tropézienne.