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De l'aube au crépuscule
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Quand l’aube arriva, laissant le crépuscule
Se noyer dans les brumes claires du matin,
Une envie soudaine et folle me vint
De mourir comme un pantin que l’on désarticule.
Mais il n’est pas possible d’oublier la vie,
Les beautés de ce monde qui nous ont ravies,
Et l’amour qui berça nos cœurs en douce symphonie
Portée par le vent à la puissante harmonie.
Il faut, petit soldat tombé, se relever,
Courir au combat sans peur et sans regret.
Le passage ici-bas est comme un feu-follet,
Lumineux et éphémère car vite, il disparaît.
Je n’ai pas voulu embrasser le vide.
Non ! De cela je refuse son espace aride.
Je sais que nul n’échappe au temps impavide.
Je tire mes jours du rêve et d’un néant avide.
Je n’ai vécu, hélas !, que de chimères et de vent.
Où sont passés mes émois tumultueux d’enfant ?
Où voguent mes illusions aux ailes de papillons ?
Je sens au fond de moi sans rimes ni raisons
Des cascades de larmes retenues, vagabondes
Qui s’attardent un instant en mon cœur et l’inondent.
Il est des raz-de-marée longs comme des sanglots
Et des plaintes étouffées qui meurent sans un écho.
Dans mes silences, j’ai mis des gouttes de lumière
Pour inviter l’aurore à éclairer mes yeux.
Une seule certitude est un divin mystère délicieux
Que je cache à l’ombre trouble de mes paupières…
Valéri@ne
Se noyer dans les brumes claires du matin,
Une envie soudaine et folle me vint
De mourir comme un pantin que l’on désarticule.
Mais il n’est pas possible d’oublier la vie,
Les beautés de ce monde qui nous ont ravies,
Et l’amour qui berça nos cœurs en douce symphonie
Portée par le vent à la puissante harmonie.
Il faut, petit soldat tombé, se relever,
Courir au combat sans peur et sans regret.
Le passage ici-bas est comme un feu-follet,
Lumineux et éphémère car vite, il disparaît.
Je n’ai pas voulu embrasser le vide.
Non ! De cela je refuse son espace aride.
Je sais que nul n’échappe au temps impavide.
Je tire mes jours du rêve et d’un néant avide.
Je n’ai vécu, hélas !, que de chimères et de vent.
Où sont passés mes émois tumultueux d’enfant ?
Où voguent mes illusions aux ailes de papillons ?
Je sens au fond de moi sans rimes ni raisons
Des cascades de larmes retenues, vagabondes
Qui s’attardent un instant en mon cœur et l’inondent.
Il est des raz-de-marée longs comme des sanglots
Et des plaintes étouffées qui meurent sans un écho.
Dans mes silences, j’ai mis des gouttes de lumière
Pour inviter l’aurore à éclairer mes yeux.
Une seule certitude est un divin mystère délicieux
Que je cache à l’ombre trouble de mes paupières…
Valéri@ne
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