HelenaPF's photos
Puisque tu n'es pas là et que tout fout le camp....
http://www.youtube.com/watch?v=bCfPL61VgaU&feature=related
J'ai envie de me tirer, comme une envie d'aller voir ailleurs si j'y suis
Prendre la poudre d'escampette, filer à l'anglaise un jour de pluie...
J'irais bien me faire la belle par une nuit qui plombe d'étoiles le ciel
Et me coucher sur le sol pour les buter à la fronde d'une larme rebelle...
Quand tu n'es pas là...
J'ai comme un besoin de m'arracher de l'ici qui m'empêche ton là-bas
Faire de cet ailleurs un pré trop vert fleuri de mirages des champs...
J'irais bien me piquer la mouche à tire d'aile et tout looping l'au-delà
Puis partir en flèche pour me descendre en vrille dans le reflet du firmament...
Quand tu t'en vas...
J'ai des bateaux de cartes qui font naufrage quand le soleil en oublie de rire
Et ma flamme grand voile qui se déchire au clair du crépuscule brisé...
Je bâtis alors des radeaux avec les copeaux de nos éclats de vivre
Et navigue à vue, drapeau fantôme, dans la brume de tes murmures voiliers...
Quand tu n'es pas là...
J'ai des orages dans le cœur qui font trembler les remparts de mes doutes
Et cet extrême vol de nuit qui tempête à mort l'écho de tes silences...
Ton corps et mon cri qui s'emballent dans l'âme acérée de nos déroutes
Et tes grains de beauté pour boussole sur la route de ton absence...
Quand tu t'en vas...
Alors, je t'attends là comme une gosse dans le coin d'un étroit couloir
De voir ton prénom surgir dans l'onde d'un ricochet d'espoir...
Et puis, tes yeux me parleraient de tout ce que tu survivais dans le noir,
Dans l'autre histoire qui nous racontait ton retour pour y croire...
Puisque tu n'es pas là...
Et que tout fout le camp...
Quand tu t'en vas...
Mais...
Quand tu reviendras...
Je jetterai l'ancre nuage sur les contours de ton île en laissant partir
Cette bouteille à l'amer pour m'enivrer de tes rivages d'homme...
Je mouillerai l'encre au quai de l'encore, à la jetée de ton sourire
Et sur ton regard qu'océane le bleu, c'est mon cœur que j'arraisonne...
Quand tu...
Quand tu...
Quand tu n'es pas là, quand tu t'en vas...
Et que tu me laisses comme ça...
En planque de toi...
Et moi...
Quand tu n'es pas là...
Quand tu t'en vas...
Je nous écris que tu reviendras....
Encore une fois...
Parce que l'amer ne te prendra pas...
Encore une fois...
Cette fleur qui s'épanouit sur le silence...ton absence
http://www.musicme.com/?/Yves-Duteil/albums/Ton-Absence-3596971026127.html?play=3596971026127-01_06
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage ne dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avance
C'est ma main sur le téléphone
Maintenant qu'il n'y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se parler c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence.
28 Nov 2010
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Le journal d'Anne Frank
http://www.youtube.com/watch?v=5-vmuu-qDyA
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard!
Anne, ma sœur Anne,
En écrivant ton journal du fond d' ton placard,
Anne, ma sœur Anne,
Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais...
Mauvaise mémoire!
Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie:
Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie.
Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti...
La voilà revenue, l'historique hystérie!
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j'entends,
Anne, ma sœur Anne,
Les mêmes discours, les mêmes slogans,
Les mêmes aboiements!
Anne, ma sœur Anne,
J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre:
"Anne, ma sœur Anne,
Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus,
La vermine!"
Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue
Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu,
Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières
Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier!
Anne, ma sœur Anne,
Si j' te disais c' que j' vois v'nir,
Anne, ma sœur Anne,
J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar...
Sale cafard!
25 Dec 2010
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A mots perdus A pas comptés Je crois encore aller vers toi Il me suffit de vibrer au timbre de ta voix
http://www.youtube.com/watch?v=kB1ijiSeHHM
A mots perdus
A pas comptés
Je crois encore aller vers toi
Il me suffit de te toucher
Vibrer au timbre de ta voix
Mais dans sa transparence glacée
Le mur est là infranchissable
Et il devient insupportable
D'être aussi seule et tant aimée.
Anita BELDIMAN-MOORE
"Une île" de Serge Lama
http://www.youtube.com/watch?v=elhPimwDDvI&feature=related
Une île
Entre le ciel et l'eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Une île
Entre le ciel et l'eau
Ce serait là, face à la mer immense
Là sans espoir d'espérance
Tout seul face à ma destinée
Plus seul qu'au coeur d'une forêt
Ce serait là dans ma propre défaite,
Tout seul, sans espoir de conquête
Que je saurais enfin pourquoi
Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi
Une île
Comme une cible d'or
Tranquille
Comme un enfant qui dort
Fidèle
A en mourir pour elle
Cruelle
A force d'être belle
Une île
Une île
Comme un enfant qui dort
Ce serait là, face à la mer immense
Là pour venger mes vengeances
Tout seul avec mes souvenirs
Plus seul qu'au moment de mourir
Ce serait là, au coeur de Sainte-Hélène
Sans joie sans amour et sans haine
Que je saurais enfin pourquoi
Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi
Une île
Entre le ciel et l'eau
Une île
Sans hommes ni bateaux
Inculte
Un peu comme une insulte
Sauvage
Sans espoir de voyage
Une île
Cette île
Mon île, c'est toi
Un frisson Parcourt à l’unisson L’enfer des mêmes peurs Là où les rêves se meurent
http://www.youtube.com/watch?v=eZXzYy1a_7A
C’est un cri
Une plume saisie
À l’orée d’un sanglot
Quand s’esquivent les mots
Une main
Qui cherche son chemin
À tâtons dans le noir
Où sombre tout espoir
C’est ta voix
Elle résonne en moi
Murmures affligés
Sur mon cœur fatigué
Viens… prends ma main
Réchauffe ta vie
Vois le chemin
Pour toi épanoui
Un frisson
Parcourt à l’unisson
L’enfer des mêmes peurs
Là où les rêves se meurent
C’est ta larme
Qui liquéfie mon âme
Aux heures clandestines
De mes nuits assassines
Une plume
Si gorgée d’amertume
Qu’un instant elle fut mienne
Familière incertaine
Viens… prends ma vie
Repose tes peines
Dors cette nuit
L’amitié n’est pas vaine
Maria
Tous tes mots, fragiles et tremblants dans cette nuit obscure, effleurent mon esprit de ta tendre présence
www.youtube.com/watch?v=bncpAP8_Cb8
Puis tous tes mots de nuit qui bercent mon silence,
La douceur de ta voix aux éclats de murmures,
Fragiles et tremblants dans cette nuit obscure,
effleurent mon esprit de ta tendre présence.
Gérard Bollon-Maso
18 Jan 2017
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Quiétude paix et espérance
Dédiée à FL pour son anniversaire
www.youtube.com/watch?v=tqIH-iZOb4E
"Qu'est-ce que l'amour sinon du doute, de l'attente, du désir, de l'espérance ?"
Erik Orsenna
28 May 2011
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Je récolte en secret des fleurs mystérieuses Le soir, derrière vous,J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous...
http://www.youtube.com/watch?v=uOeR2T2rlVk
Si je vous le disais pourtant, que je vous aime
Qui sait, brune aux yeux bleux, ce que vous en diriez
L'amour, vous le savez, cause une peine extrême,
C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même
Peut-être cependant que vous m'en puniriez.
Si je vous le disais, que six mois de silence
Cachent de longs tourments et des voeux insensés
Ninon, vous êtes fine, et votre insousciance
Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance
Vous me répondriez peut-être: je le sais.
Si je vous le disais, qu'une douce folie
A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas:
Un petit air de doute et de mélancolie,
Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie;
Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas.
Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme
Jusqu'au moindre mot de nos propos du soir;
Un regard offensé, vous le savez, Madame
Change deux yeux d'azurs en deux éclairs de flamme
Vous me défendriez peut être de vous voir.
Si je vous le disais, que chaque nuit, je veille
Que chaque jour je pleure et je prie à genoux
Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille
Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille
Si je vous le disais, peut être en ririez-vous
Mais vous n'en saurez rien, je viens, sans rien en dire
M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous,
Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire
Et vous pouvez douter, deviner et sourire,
Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux.
Je récolte en secret des fleurs mystérieuses;
Le soir, derrière vous, j'écoute au piano
Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses
Et dans les tourbillons de nos valses joyeuses,
Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau.
La nuit, quand de si loin le monde nous sépare,
Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,
De mille souvenirs en jaloux je m'empare;
Et là, seul devant dieu, plein d'une joie avare,
J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous.
J'aime, et je sais répondre avec indifférence;
J'aime, et rien ne le dit; j'aime et seul je le sais;
Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance
Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,
Mais non pas sans bonheur: je vous vois, c'est assez.
Non, je n'étais pas fait pour ce bonheur suprême,
De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds,
Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même.
Si je vous le disais pourtant, que je vous aime
Qui sait, brune aux yeux bleux ce que vous en diriez !
Alfred de Musset