HelenaPF's photos

11 Nov 2010

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Puisque tu n'es pas là et que tout fout le camp....

http://www.youtube.com/watch?v=bCfPL61VgaU&feature=related J'ai envie de me tirer, comme une envie d'aller voir ailleurs si j'y suis Prendre la poudre d'escampette, filer à l'anglaise un jour de pluie... J'irais bien me faire la belle par une nuit qui plombe d'étoiles le ciel Et me coucher sur le sol pour les buter à la fronde d'une larme rebelle... Quand tu n'es pas là... J'ai comme un besoin de m'arracher de l'ici qui m'empêche ton là-bas Faire de cet ailleurs un pré trop vert fleuri de mirages des champs... J'irais bien me piquer la mouche à tire d'aile et tout looping l'au-delà Puis partir en flèche pour me descendre en vrille dans le reflet du firmament... Quand tu t'en vas... J'ai des bateaux de cartes qui font naufrage quand le soleil en oublie de rire Et ma flamme grand voile qui se déchire au clair du crépuscule brisé... Je bâtis alors des radeaux avec les copeaux de nos éclats de vivre Et navigue à vue, drapeau fantôme, dans la brume de tes murmures voiliers... Quand tu n'es pas là... J'ai des orages dans le cœur qui font trembler les remparts de mes doutes Et cet extrême vol de nuit qui tempête à mort l'écho de tes silences... Ton corps et mon cri qui s'emballent dans l'âme acérée de nos déroutes Et tes grains de beauté pour boussole sur la route de ton absence... Quand tu t'en vas... Alors, je t'attends là comme une gosse dans le coin d'un étroit couloir De voir ton prénom surgir dans l'onde d'un ricochet d'espoir... Et puis, tes yeux me parleraient de tout ce que tu survivais dans le noir, Dans l'autre histoire qui nous racontait ton retour pour y croire... Puisque tu n'es pas là... Et que tout fout le camp... Quand tu t'en vas... Mais... Quand tu reviendras... Je jetterai l'ancre nuage sur les contours de ton île en laissant partir Cette bouteille à l'amer pour m'enivrer de tes rivages d'homme... Je mouillerai l'encre au quai de l'encore, à la jetée de ton sourire Et sur ton regard qu'océane le bleu, c'est mon cœur que j'arraisonne... Quand tu... Quand tu... Quand tu n'es pas là, quand tu t'en vas... Et que tu me laisses comme ça... En planque de toi... Et moi... Quand tu n'es pas là... Quand tu t'en vas... Je nous écris que tu reviendras.... Encore une fois... Parce que l'amer ne te prendra pas... Encore une fois...

18 Nov 2010

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Cette fleur qui s'épanouit sur le silence...ton absence

http://www.musicme.com/?/Yves-Duteil/albums/Ton-Absence-3596971026127.html?play=3596971026127-01_06 Comme une bouffée de chagrin Ton visage ne dit plus rien Je t'appelle et tu ne viens pas Ton absence est entrée chez moi C'est un grand vide au fond de moi Tout ce bonheur qui n'est plus là Si tu savais quand il est tard Comme je m'ennuie de ton regard C'est le revers de ton amour La vie qui pèse un peu plus lourd Comme une marée de silence Qui prend ta place et qui s'avance C'est ma main sur le téléphone Maintenant qu'il n'y a plus personne Ta photo sur la cheminée Qui dit que tout est terminé Tu nous disais qu'on serait grands Mais je découvre maintenant Que chacun porte sur son dos Tout son chemin comme un fardeau Les souvenirs de mon enfance Les épreuves et les espérances Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence... Ton absence Je dors blotti dans ton sourire Entre le passé, l'avenir Et le présent qui me retient De te rejoindre un beau matin Dans ce voyage sans retour Je t'ai offert tout mon amour Même en s'usant l'âme et le corps On peut aimer bien plus encore Bien sûr, là-haut de quelque part Tu dois m'entendre ou bien me voir Mais se parler c'était plus tendre On pouvait encore se comprendre Mon enfance a pâli, déjà Ce sont des gestes d'autrefois Sur des films et sur des photos Tu es partie tellement trop tôt Je suis resté sur le chemin Avec ma vie entre les mains À ne plus savoir comment faire Pour avancer vers la lumière Il ne me reste au long des jours En souvenir de ton amour Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence... Ton absence.

28 Nov 2010

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Le journal d'Anne Frank

http://www.youtube.com/watch?v=5-vmuu-qDyA Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j' vois v'nir, Anne, ma sœur Anne, J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar... Sale cafard! Anne, ma sœur Anne, En écrivant ton journal du fond d' ton placard, Anne, ma sœur Anne, Tu pensais qu'on n'oublierait jamais, mais... Mauvaise mémoire! Elle ressort de sa tanière, la nazi-nostalgie: Croix gammée, bottes à clous, et toute la panoplie. Elle a pignon sur rue, des adeptes, un parti... La voilà revenue, l'historique hystérie! Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j'entends, Anne, ma sœur Anne, Les mêmes discours, les mêmes slogans, Les mêmes aboiements! Anne, ma sœur Anne, J'aurais tant voulu te dire, p'tite fille martyre: "Anne, ma sœur Anne, Tu peux dormir tranquille, elle reviendra plus, La vermine!" Mais beaucoup d'indifférence, de patience malvenue Pour ces anciens damnés, beaucoup de déjà-vu, Beaucoup trop d'indulgence, trop de bonnes manières Pour cette nazi-nostalgie qui ressort de sa tanière... comme hier! Anne, ma sœur Anne, Si j' te disais c' que j' vois v'nir, Anne, ma sœur Anne, J'arrive pas à y croire, c'est comme un cauchemar... Sale cafard!

25 Dec 2010

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A mots perdus A pas comptés Je crois encore aller vers toi Il me suffit de vibrer au timbre de ta voix

http://www.youtube.com/watch?v=kB1ijiSeHHM A mots perdus A pas comptés Je crois encore aller vers toi Il me suffit de te toucher Vibrer au timbre de ta voix Mais dans sa transparence glacée Le mur est là infranchissable Et il devient insupportable D'être aussi seule et tant aimée. Anita BELDIMAN-MOORE

24 Jan 2011

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"Une île" de Serge Lama

http://www.youtube.com/watch?v=elhPimwDDvI&feature=related Une île Entre le ciel et l'eau Une île Sans hommes ni bateaux Inculte Un peu comme une insulte Sauvage Sans espoir de voyage Une île Une île Entre le ciel et l'eau Ce serait là, face à la mer immense Là sans espoir d'espérance Tout seul face à ma destinée Plus seul qu'au coeur d'une forêt Ce serait là dans ma propre défaite, Tout seul, sans espoir de conquête Que je saurais enfin pourquoi Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi Une île Comme une cible d'or Tranquille Comme un enfant qui dort Fidèle A en mourir pour elle Cruelle A force d'être belle Une île Une île Comme un enfant qui dort Ce serait là, face à la mer immense Là pour venger mes vengeances Tout seul avec mes souvenirs Plus seul qu'au moment de mourir Ce serait là, au coeur de Sainte-Hélène Sans joie sans amour et sans haine Que je saurais enfin pourquoi Je t'ai quittée, moi qui n'aime que toi Une île Entre le ciel et l'eau Une île Sans hommes ni bateaux Inculte Un peu comme une insulte Sauvage Sans espoir de voyage Une île Cette île Mon île, c'est toi

24 Jan 2011

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Un frisson Parcourt à l’unisson L’enfer des mêmes peurs Là où les rêves se meurent

http://www.youtube.com/watch?v=eZXzYy1a_7A C’est un cri Une plume saisie À l’orée d’un sanglot Quand s’esquivent les mots Une main Qui cherche son chemin À tâtons dans le noir Où sombre tout espoir C’est ta voix Elle résonne en moi Murmures affligés Sur mon cœur fatigué Viens… prends ma main Réchauffe ta vie Vois le chemin Pour toi épanoui Un frisson Parcourt à l’unisson L’enfer des mêmes peurs Là où les rêves se meurent C’est ta larme Qui liquéfie mon âme Aux heures clandestines De mes nuits assassines Une plume Si gorgée d’amertume Qu’un instant elle fut mienne Familière incertaine Viens… prends ma vie Repose tes peines Dors cette nuit L’amitié n’est pas vaine Maria

05 Mar 2011

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Tous tes mots, fragiles et tremblants dans cette nuit obscure, effleurent mon esprit de ta tendre présence

www.youtube.com/watch?v=bncpAP8_Cb8 Puis tous tes mots de nuit qui bercent mon silence, La douceur de ta voix aux éclats de murmures, Fragiles et tremblants dans cette nuit obscure, effleurent mon esprit de ta tendre présence. Gérard Bollon-Maso

18 Jan 2017

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Quiétude paix et espérance

Dédiée à FL pour son anniversaire www.youtube.com/watch?v=tqIH-iZOb4E "Qu'est-ce que l'amour sinon du doute, de l'attente, du désir, de l'espérance ?" Erik Orsenna

28 May 2011

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Je récolte en secret des fleurs mystérieuses Le soir, derrière vous,J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous...

http://www.youtube.com/watch?v=uOeR2T2rlVk Si je vous le disais pourtant, que je vous aime Qui sait, brune aux yeux bleux, ce que vous en diriez L'amour, vous le savez, cause une peine extrême, C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même Peut-être cependant que vous m'en puniriez. Si je vous le disais, que six mois de silence Cachent de longs tourments et des voeux insensés Ninon, vous êtes fine, et votre insousciance Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance Vous me répondriez peut-être: je le sais. Si je vous le disais, qu'une douce folie A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas: Un petit air de doute et de mélancolie, Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie; Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas. Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme Jusqu'au moindre mot de nos propos du soir; Un regard offensé, vous le savez, Madame Change deux yeux d'azurs en deux éclairs de flamme Vous me défendriez peut être de vous voir. Si je vous le disais, que chaque nuit, je veille Que chaque jour je pleure et je prie à genoux Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille Si je vous le disais, peut être en ririez-vous Mais vous n'en saurez rien, je viens, sans rien en dire M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous, Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire Et vous pouvez douter, deviner et sourire, Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux. Je récolte en secret des fleurs mystérieuses; Le soir, derrière vous, j'écoute au piano Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses Et dans les tourbillons de nos valses joyeuses, Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau. La nuit, quand de si loin le monde nous sépare, Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous, De mille souvenirs en jaloux je m'empare; Et là, seul devant dieu, plein d'une joie avare, J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous. J'aime, et je sais répondre avec indifférence; J'aime, et rien ne le dit; j'aime et seul je le sais; Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance, Mais non pas sans bonheur: je vous vois, c'est assez. Non, je n'étais pas fait pour ce bonheur suprême, De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds, Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même. Si je vous le disais pourtant, que je vous aime Qui sait, brune aux yeux bleux ce que vous en diriez ! Alfred de Musset
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