zardoz's photos

On regarde vers le nord. A droite, Fira, agglomération centrale. A droite et au centre, les îles de Palaia et Nea Kameni, volcaniques. Au fonds, l'île de Thirassia, également habitée. Le vide bleu au centre est donc le résultat d'une explosion volcanique.

Cette photo a été prise depuis l'arrière d'un scooter piloté pr le farouche Luciano. Merci à lui. Sinon Pyrgos veut dire "fortin", et ce petit vilage est le seul à avoir gardé une enceinte fortifiée de l'époque de la domination vénitienne. Muraille en pierre volcanique noire.

En regardant en arrière, l'éperon rocheux avec la cité antique. A droite, Perissa.

Point culminant de l'île, avec en son sommet un observatoire et un monastère moche. Je pensais descendre sur Perissa et je me suis rappelé que dans les jeux vidéos open world, la première chose à faire, c'est d'aller vers le point culminant. Et pourtant il faisait chaud, à 2-3 h de l'après-midi, après une nuit blanche en avion.

Un jour, j'aurai un drone.

L'éperon de Thira a u vent, ce qui est agréable, mais est très aride. Les maisons les plus anciennes, mais aussi celles d'époque hellénistique/romaine étaient dotées de citernes souterraines. Aujourd'hui, face à l'afflux touristique, Santorin s'est dotée d'une usine de dessalement. Autre temps, autres moeurs.

Au pied du piton s'est développée la station balnéaire de Perissa, réputée pour sa plage de sable noir volcanique.

Façade d'un tombeau monumental d'époque hellénistique, à l'entrée de la cité. On suit une voie à flanc du piton qui domine l'Egée.

Santorin est aujourd'hui une île en forme de croissant. Auparavant, elle avait une forme ronde, jusqu'à ce qu'une formidable explosion creuse une incroyable caldeira marine en son centre. Dans l'Antiquité, la principale ville s'est reconstruite sur un piton rocheux, au sud-est, le plus loin possible du cratère. Pour accéder au site de Thira antique, il faut monter ce tortueux chemin depuis Kamira, station balnéaire très tropézienne.

Témoignage d'un effondrement des échanges en Méditerranée, une fabrique de sarcophages en pierre, destinés à remplacer les sarcophages de marbre d'Italie et de Grèce, se développa et commercialisa ses produits bas-de-gamme jusqu'en Comminges. L'artisan n'a pas terminé son travail.

Comme le Béout près de Lourdes, le Pibeste avait un téléphérique qui a été abandonné au cours du XXe siècle. Les cabines sont désormais hors d'usage et le sommet offre de l'urbex.