zardoz's photos

Ce voyage, je n'en rêvais pas vraiment, mais il fallait qu'il arrive un jour. Je pars avec deux angles qui m'intéressent : les traces de la partition de la guerre froide et le centre intellectuel incroyable initié autour de l'université Humboldt. Et au fonds, la première immpression, c'est celle d'une ville où tout ressemble à du Lego. Même si la froideur à laquelle je m'attendais est bien là. Mais dans la partie est, ça a un côté désuet qui rappelle un épisode de Derrick.

Les restes d'une exposition universelle des années 1960. Une architecture très "pays de l'est", qui me rappelle un peu l'exposition autour de l'Atomium.

Avant de partir j'avais envie de faire quelques photos volées de la vie de quartier autour de l'agora antique d'Izmir. J'ai beaucoup aimé cette ambiance, même si elle est fatigante. Ces camions de fournisseurs qui s'arrêtent inopinément, ces gars qui se racontent leur journée, ces scooteurs qui déboulent pour Dieu sait quelle raison, ces interpellations d'un bord de la rue à l'autre. ça ne s'arrête jamais et ça a quelque chose de profondément chaleureux.

Une des maisons comme elles devaient l'être sur le Kordon avant la gentrification massive.

On est encore dans la célébration des 100 ans de la république turque (elle a eu lieu hier). Des écrans géants montrent des reconstitutions 3D des drones turcs (un réel accomplissement de leur armée. Personne ne regarde.

Un ferry suivi par des mouettes à l'affût.

Le Kordon, front de mer réputé d'Izmir. Il a été reconstruit après un très vaste incendie dans l'entre-deux-guerres et c'est sans surprise l'espace le plus gentrifié.

Pris depuis Konak.

A Yenishakran, où je fais un dernier plongeon dans la Méditerranée.

Vue vers le sud-ouest.

Vue vers le nord

Pris depuis Timarhane Tepesi Vue sur le sud-est.

Ayvalik a une baie en forme de trèfle, face à une série de péninsules et d'îles, souvent reliées à la côte par des ponts modernes. D'où l'impression de regarder une série de lacs, ou de lagons très fermés.

Je repère cette forme sur une île en face. Je ne sais pas encore que je vais l'escalader. Cette lumière du matin est de l'étoffe dont sont faits les rêves (Shakespeare, "The Tempest").

La vue depuis ma terrasse de petit déjeuner (attention aux mouettes). Dernier jour, pas de visite historique. Juste de l'imprégnation.