On ne refuse pas l’éclat de tes couleurs d’automne.

Elles enchantent nos yeux, gentil bonhomme !

Et sans elles, le paysage serait bien monotone !



Les vertes palettes se meurent à la chaude lumière

De tes ors, de tes roux et de tous tes mystères.

On rallume le feu dans les chaumières.



Car le souffle du vent se fait mordant, compère !

Avec les brumes matinales aux voiles coutumières.

L’odeur de la terre humide fait frémir nos narines.



L’on entend au loin, des vaches, le son des clarines.

Les petits animaux ont rejoint leurs tanières.

Bientôt, ils s’endormiront sous le froid de l’hiver.



S’envolera, hélas ! Ta merveilleuse parure

Sous l’haleine glacée de la bise et de la froidure.

L’été a su mourir tout doucement sans un murmure…

Valéri@ne