L’absence est venue avec ses doigts crochus
Froissant et couvrant d’un manteau de brouillard
Mon avenir figé et complètement nu.
Hurler, crier dans ce silence blafard !
Il me faut briser le cristal d’austérité
Qui enferme mes secrets les plus familiers,
Jeter au loin les pensées parasites
Qui me hantent encore et s’agitent.
Mon poème d’hier est tissé de pleurs.
Fut-il né de ma peine ou jailli de mon coeur,
Il ne m’appartient plus. Car il faut que ma lyre
A chaque instant présent chante mon délire.
Non ! Je ne suis pas ici pour embrasser le vide
Ni pour que l’indifférence enfante ma blessure.
A l’écart du néant, je saurais me tenir
Pour renaître au bonheur qui va tout abolir…
Valéri@ne
Besitos ma mie☼
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