Il restait là, le regard lointain

Au-delà du réel, chagrin.

Balancement rythmé d’onomatopées

Au leitmotiv ritournelle scandé.

Sa face tournée vers un ailleurs
Que lui seul connaissait, fugueur.

Quand il daignait m’entendre

Son beau visage se faisait tendre.

Sur son front passaient des ombres,

Mon cœur pleurait dans la pénombre.

Te rejoindre dans ton néant

Pour te sentir plus vivant.

Instants douleurs qu’une mère

Endurait toujours avec espoir,

Les mains jointes en prière

Face à son désespoir.

Ô mon Fils ! D’amour fut ce doux chant !

Tu es un homme maintenant...


(c)Valériane