Joli songe d’été que cette fragile beauté

Ruisselante des gouttes de pluie de juillet.

La rose qui était éclose sous la rosée

Ce matin, se meurt sous le soleil de l’été.

Il a pointé son nez, ce bel ange doré…

Et maintenant, je souffre d’une langueur

Sous ses rayons couverts de douce vapeur.

Je vagabonde par les bois et les prés,

Folie d’une vie de rêves d’éternité

Que ce songe a doucement libéré.

J’aime les solitudes inconnues

Qui m’emportent et me font m’égarer

Vers des horizons que je ne reconnais plus

Mais qui pourtant me laissent bouche bée…

(c)Valériane