Dans un être, il y a un cœur et surtout une âme.

Celle que l’on ne voit pas et qui ne ment pas,

Celle où l’on voudrait allumer une flamme

Mais qui parfois ne s’illumine pas.

Dans la geôle de mon Moi solitaire,

A la lueur de tes yeux,

Je m’invente des bonheurs éphémères

Que je sais pauvres songes miséreux.

Il y a encore en moi des passions endormies

Qui sont restées trop longtemps engourdies.

Réveille ces désirs engloutis

Pour ranimer mes plaisirs interdits.

Je sentirais alors renaître cette douceur infinie

Qui m’imprègne au gré de tes envies…

(c)Valériane