Regarde ! La vitre s’est embuée.

J’écrirais ton nom mon bien-aimé

Du bout de mon doigt emperlé

Par les larmes de la pluie d’été.



Du néant, ressurgira le désir

De tes lèvres au goût de baisers.

Des nuits d’angoisse, je veux sortir

Et d’espoir, vivre apaisée.



Plus jamais, je ne serais, cette âme sans vie,

Cette plainte montant dans l’ombre.

Je me ferais ta passion inassouvie.

J’oublierais alors les jours sombres.



La vitre s’est embuée, un voile s’y est posé.

C’est la brume de ton haleine

Mélangée avec la mienne

Qui forme un écran de rosée …



La vitre s’est embuée ! Je me sens apaisée…

(c)Valériane