Quelle est donc cette étrange pensée qui m’habite
Et fait que maintenant je m’agite ?
Plus vite passent les jours qui s’enfuient.
Le miroir me renvoie une image moins lisse.
J’ai peur car ma peau se plisse.
Autour de mes yeux, les ridules se glissent.
La beauté, la jeunesse ne sont pas éternelles.
Je voudrais, pour toi, toujours être belle,
Voir dans tes yeux le reflet du désir
Afin que tu puisses encore me chérir.
Las ! Inexorablement les ravages du temps
Viennent semer leurs balbutiements.
J’aimerais faire partie des immortels,
Ces dieux qu’on adorait, intemporels…
(c)Valériane
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