A l’orée de ses jours vermeils
A nul autre pareils,
Marie verse des larmes d’éveil,
Ouvre enfin ses yeux sur le monde,
S’aperçoit qu’il gronde…
Dans son refuge de candeur,
Elle écrit des pages marquées de frénésie,
Un asile qui capte ses envies.
Son écritoire arpente des paysages
Au gré de ses longs voyages.
Marie signe sa dédicace, toujours
D’une plume embellie de velours,
Caressant de ses doigts l’encrier assoiffé
Que ne cesse d’abreuver
Sa source de tant de pensées.
A l’orée des jours moroses,
Elle lutine doucement sa prose
En des vers savoureux et roses
Pour oublier, alentour, l’enfer des choses…
(c)Valériane
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