Mois de juin aux odeurs de foin,

Au parfum du printemps qui meurt et du jasmin.

Pas une risée n’ondule les blés encore verts.

Seul le grillon stridule et fait vibrer l’air.

Fermant les yeux, sur un banc, près du jardin,

Je me gorge de soleil qui luit ce matin.

Les arbres défleuris commencent à donner leurs fruits.

C’est le temps des cerises aux douces soirées exquises.

Tous les oiseaux devisent le long des journées sans fin.

Je reste à rêver de vacances, de valises

D’évasion aux senteurs promises…

L’été approche dans sa robe de soleil,

Nous promet, je le sais, de pures merveilles…

(c)Valériane