Tu es ce poème adoré à mes yeux.

Ce chant mélodieux où la musique ailée

Inonde de ses harmonies mon silence heureux.

Le geste altier du chef d’orchestre, en transe

Percute l’infini d’orgues et de violons

Domptés vers mon âme profonde.

Le temps se module en sonate d’amour

Et mes doigts se diluent dans la magie des mots.

J’arrache aux ronces de mon cœur

Des lambeaux de tendresse

En une amoureuse caresse

Vers tes yeux de lumière

A la couleur de la mer en colère.

Je laisse mon éternelle chanson

Graver ton nom en morsure légère

Que j’enfouirai dans mon baluchon

Quand j’irai par les chemins des quatre saisons

A la recherche de l’amour enfui en vaines illusions…

(c)Valériane