Le ciel d’azur s’est peint de bleu

Que Phébus éclaire de ses rais malicieux.

L’été s’est vêtu de gerbes de blé, de maïs vert

Quand commencent à mourir les primevères.


Dans le puits du jardin, je noierais mes peines

Poussées vers le fond en marées incertaines.

On entendra chanter les grillons malins

Fermant les yeux, en se tenant la main.



Ce sera l’âme vibrante de mon chant intérieur,

De moi-même le meilleur de mon cœur.

Mais, là-bas, sur le sable, écrit d’amour menteur,

Mon nom depuis longtemps s’est dissous en vapeur.



Je t’attends à chaque heure du jour

Et je tressaille de bonheur comme toujours

Au silence qui me renvoie, futile,

Le son de ta voix dans l’air immobile…

Mon chant intérieur…ta voix aux accents douceur…

(c)Valériane