Ce ne fut jamais terrain conquis

Et je me suis battue pour toi, mon fils

Afin que ta vie ne fut pas un enfer.

Dieu ! Le combat d’une mère…

Et combien j’en ai souffert.

Enfermé dans ton monde irréel,

Tu n’entendais, ne voyais rien de mes appels.

Quand tu te blottissais au creux de ma poitrine,

Comme un oiseau affolé qu’on déracine,

Ma tendresse crevait en bulles câlines.

Toujours, je te protégeais contre tes démons

Que tu voulais fuir avec obsession.

Seule, ma voix était ton port d’attache,

La réalité dans un ciel peint à la gouache.

A force d’amour, l’impossible j’ai vaincu.

Tu es, aujourd’hui, un homme devenu.

Et mon amour éclabousse tes yeux

De mille soleils qui nous rendent heureux…

(c)Valériane