C’est un grand vent qui arrache les fleurs
En tourbillonnant, soufflant et rageur.
Il fait grincer les volets des maisons,
Claquer les portes sans raison.
Et moi, je m’enivre de sa fureur
En humant ce qu’il charrie de senteurs.
Son chant vengeur effarouche les ramures
Mais se fait plus doux dans ma chevelure.
Et dans un vertige, il repart dévastateur
Errer, sur les hauteurs
Pour mourir en se plaignant
Dans un dernier soupir en râlant…
(c)Valériane
je renonce ...
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