Les mots se bousculent de ma plume

Désordonnés, pleins de brume.

Il faut qu’ils sortent de mon esprit

Pour parcourir tous mes écrits.

Ma page vierge souffre de mes ratures

Et mon reflet en assèche l’écriture.

Je n’ose, de mes vers, tâcher sa feuillure.

Mes lignes suivent des chemins séculaires.

Je soigne ma faconde et ma grammaire.

Je me retrouve alors dans des verdoyantes vallées

Où volent des papillons abécédaires.

Mon sous-main en est patiné.

Je laisse alors mes pensées s’envoler à leur gré…

(c)Valériane