Plût au ciel, à l’heure exquise

Où mon divin amour

Apparut en ces plus beaux atours

Pour faire révérence à ma présence.

J’eusse voulu que ma plume

Courût sur le papier, O amertume !

Pour vous délivrer mes sonnets.

Mais dans mon délire muet

Ma main se fige…Ma bouche bée…

Je me perds en esprit et en pensée.

Ce céleste désir en moi s’insinuait

Etincelle !...Quand je vous vis

J’eus envie de vous appartenir.

O mon divin amour !...

(c)Valériane