Bercée d’une profonde insomnie
Dans le vide de la nuit, je fuis
Les rêves, les illusions et mes envies.
S’envolent en volutes infinies
Les dernières bribes de l’amour anéanti.
Un jour, tu t’en iras. Je ne saurais te retenir.
Il ne restera que des souvenirs.
S’en sera fini de mon insouciance.
De nouveau, les ténèbres envahiront mon silence.
Ne plus voir tes yeux se poser sur moi,
Oublier ta bouche aux baisers si doux
Laisseront encore longtemps
Leurs empreintes dans mon cou.
Que vienne un jour cette déchirure
Dont je crains tant la morsure,
Elle sera gravée comme une blessure…
(c)Valériane
Sign-in to write a comment.