C'est Noël avant l'heure pour les fans des Clash. Le 6 octobre, Sony-BMG publiera simultanément le fameux « Live at Shea Stadium » que l'on croyait définitivement perdu et un DVD compilant quelques-unes de leurs meilleures performances live et des interviews TV (« The Clash Live, Revolution Rock »). A cela s'ajoute la parution le 3 octobre de la biographie officielle « The Clash by The Clash », essentiellement composée d'interviews de chacun des membres du groupe. Le regretté Joe Strummer s'y souvenait notamment du concert du Shea Stadium en ces termes : «Les loges étaient plus grandes que la plupart des salles où on jouait d'habitude. C'était assez amusant de jouer Career Opportunities dans un endroit comme celui-là, alors qu'on l'avait écrit six ans plus tôt à Camden Town »...
Un peu d'histoire: En 1982, les Clash viennent de publier l'album «Combat Rock» qui, grâce aux tubes « Should I Stay Should I Go » et « Rock The Casbah », leur ouvre enfin la voie royale du marché US. Ils entreprennent donc une importante tournée américaine en première partie des Who. Ce sera leur dernière puisqu'ils devaient ensuite se séparer, victimes de problèmes d'ego et de drogues.
Fan de la première heure, Pete Townshend, leur avait en fait offert de partager l'affiche, ce qui leur permit de jouer plus que les 5 ou 6 titres habituellement dévolus aux groupes de première partie. Le leader des Who prenait ainsi un sacré risque : au sommet de leur art, avec cinq albums et des dizaines de hits sous la ceinture, les Clash déchiraient tout. Passer après eux pouvait s'avérer périlleux. Au fil de la tournée, on vit ainsi les salles se vider de la moitié de leurs spectateurs après leur set.
Mythique
Le concert du Shea Stadium à New York est resté mythique pour plusieurs raisons. D'abord parce que c'est là que les Beatles donnèrent, en 1965, leur concert le plus célèbre. Ensuite, parce que le Clash fut, ces deux soirs-là particulièrement bon, revisitant tout son répertoire avec une énergie et une cohésion rarement égalée (ils retrouvaient à cette occasion leur batteur originel Terry Chimes). Enfin, parce que les bandes, enregistrées par Glyn Johns, furent longtemps considérées comme définitivement perdues. Joe Strummer les avaient égarées lors de l'un de ses nombreux déménagements...
Retrouvées et restaurées (mais pas bidouillées, contrairement au live officiel, « From Here to Eternity » publié en 1999 qui les fait sonner comme Metallica), elles restituent le Clash tel qu'on s'en souvenait: pas toujours juste, ni en place, mais fulgurant et génial. L'album, non expurgé des annonces et des intros parlées, comprend l'intégralité du set du 13 octobre. Quinze titres ravageurs qui placent ce Live At Shea Stadium directement au niveau des légendaires « Live at Leeds » des Who, « James Brown at the Appolo », « Johnny Cash at Folsom Prison », « Absolutely Live » des Doors et « Get Yer Ya Ya's Out » des Stones. Finalement, ça valait le coup d'attendre.
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Le Live "perdu" des Clash refait surface
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