À peine s’est-on fait à l’idée qu’un constructeur Chinois comme Huawei peut désormais rivaliser avec Apple et Samsung sur le marché du smartphone haut de gamme (avec son P20Pro notamment), qu’un nouveau venu, Xiaomi, pointe son nez chez nous ce printemps, avec de grandes ambitions. Xiaomi n’est pas tout à fait un inconnu.Son patron et fondateur, Lei Jun est considéré comme le Steve Jobs Chinois depuis qu’il a vendu à Amazon, en 2010, son premier site de vente de livres en ligne, Joyo.Cet ingénieur informatique s’est ensuite lancé avec succès dans la fabrication et la vente de smartphones avec Xiaomi.En trois ans, la marque s’est hissée en tête du marché Chinois et a essaimé dans toute l’Asie. Numéro 1 des ventes en Inde, Xiaomi est présent dans 70 pays et a commencé son implantation en Europe par l’Espagne, où la marque a ouvert plusieurs boutiques à Barcelone et Madrid sur le modèle des Apple Stores.On y trouve des téléphones, mais pas que.Xiaomi commercialise, en effet, toute une gamme de produits connectés.
La première boutique française doit ouvrir à la fin du mois de mai à Paris et les premiers smartphones siglés Mi seront disponibles sur les plateformes de vente en ligne au même moment. Fabriqués chez Foxconn comme les iPhones d’Apple, ils ressemblent comme des frères à leurs homologues coréens et américains, mais devraient se différencier par leurs coloris et surtout… par leur prix! Pour réussir son lancement en France, la marque affiche l’intention de pratiquer une politique tarifaire très agressive avec une cible privilégiée: les moins de 40 ans. Le premier smartphone Xiaomi destiné au marché français est le Redmi S2.Il s’agit d’un téléphone fonctionnant sous Android 8.1 Oreo.Doté d’un écran panoramique HD+ sans encoche de 5,99 pouces et d’un double appareil photo 12 mgp, il est compatible LTE, WiFi, Bluetooth et GPS et se décline en trois versions de 16, 32 et 64 Go. Il devrait être disponible en cinq coloris: noir, doré, bleu, rouge et argenté.