En mai à Cannes, a lieu le plus grand festival de cinéma au monde. Se déroule, sous nos yeux, un dialogue imaginaire avec ce lieu fantasmé…

Documentariste et cinéphile, Olivier Servais a filmé deux éditions du Festival de Cannes (2014 et 2015), depuis les trottoirs de la Croisette. Une immersion déambulatoire, qui donne une vision vertigineuse de ce qu’est le Festival en marge du protocole et des projections: une immense foire aux vanités à ciel ouvert, ou chacun se montre, se photographie et se filme, dans une bousculade permanente, 24 heures sur 24.Qui n’aurait jamais entendu parler du Festival de Cannes pourrait se demander, en voyant le film, quel genre d’événement peut provoquer pareil afflux de populations hétéroclites et endimanchées! Le réalisateur Olivier Servais, qui est venu présenter son film en avant-première à Cannes et à Nice, explique avoir voulu être «un badaud parmi les badauds» et «donner un visage aux anonymes» qui hantent chaque année les coulisses du Festival.De 80 heures de rushes, il a tiré un film d’1h13 assez édifiant. À voir en avant-goût du 70e anniversaire…